Dans la perspective de la session de printemps qui débute le 1er mars, les groupes parlementaires ont préparé les débats, notamment à propos de la place financière suisse.
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Le Parti socialiste veut que les banques renoncent à abriter des fortunes issues de la soustraction et de la fraude, «sous peine d’être contrainte de mener un combat d’arrière-garde pour le maintien d’un secret bancaire complètement dépassé», selon Ursula Wyss.
Pour le groupe socialiste, la Suisse doit aborder avec l’Union européenne l’échange automatique d’informations afin d’obtenir des garanties d’un libre accès au marché européen pour les entreprises suisses.
A ce sujet, le groupe démocrate-chrétien préfère que la Suisse n’accorde une entraide administrative que sur demande, à condition que le fisc du pays demandeur mentionne les noms du contribuable et de la banque ainsi qu’un soupçon fondé.
Le groupe démocrate du centre (droite conservatrice) s’est concentré sur les cinq accords de double imposition que le Parlement est appelé à approuver et qu’il rejette, estimant qu’ils contreviennent au principe de la double incrimination.
De son côté, le groupe libéral-radical s’apprête à compléter en avril sa stratégie présentée à l’assemblée des délégués de juin 2009 en se positionnant sur les accords de double imposition, l’espionnage industriel, le droit des fondations et l’initiative Minder visant à empêcher les rémunérations abusives des patrons.
Les groupes parlementaires se sont aussi penchés sur la révision de la loi sur l’assurance chômage. De leur côté, les Verts ont concentré leurs discussions sur la politique de migration, qui fera l’objet d’un débat extraordinaire.
Enfin, les Verts libéraux veulent proposer de remplacer l’actuelle taxe sur la valeur ajoutée (TVA) par un impôt sur l’énergie.
swissinfo.ch et les agences
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