Plus de poids pour le président de la Confédération?
En Suisse, le président ne reste qu’une année en fonction. Impossible d’assurer une continuité, et de nouer des relations à long terme. Faut-il donner plus de poids à la présidence et prolonger le mandat? Ou cela serait-il une atteinte à l’équilibre entre régions et entre partis?
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Merkel, Monti, Morsi, Obama: tous sont des acteurs connus de la scène internationale. En cas de crise, ces gens se connaissent et empoignent leur téléphone. Mais la Suisse, avec son président qui change toutes les années, reste largement exclue de ce réseau. Le chef ou la cheffe de l’Etat a ici moins d’importance. L’équilibre interne entre les communautés linguistiques et les partis passe avant. A tort ou à raison?
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Depuis 1848, date de la fondation de l’Etat fédéral, la structure du gouvernement suisse n’a pratiquement pas changé. Entre temps, le monde, lui, s’est profondément modifié et les problèmes à la fois compliqués et multipliés. C’est le constat formulé devant la presse jeudi par la Présidente de la Confédération au moment de présenter les grandes…
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Une fonction qui «fait entendre notre petite voix»
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Le 5 décembre, l’Assemblée fédérale se réunira pour élire le président de la Confédération pour 2013. C’est au tour du conseiller fédéral Ueli Maurer. Le critère est simple puisqu’il repose sur le principe de l’ancienneté. Le président dirige les séances ministérielles et assume des missions de représentation à l’étranger. Tout en continuant de diriger son…
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Chaque année, l’Assemblée fédérale élit le président de la Confédération parmi les sept membres du collège gouvernemental. Cette fonction n’apporte pas de pouvoirs supplémentaires, mais une préséance protocolaire. Par rapport à ses six collègues du gouvernement, le président de la Confédération n’est donc qu’un “primus inter pares”. (Photos: Keystone)
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