Pour la Commission fédérale d'éthique pour la biotechnologie dans le domaine non humain (CENH), les végétaux ne doivent pas être traités de façon arbitraire.
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Attendue pour ses positions sur le génie génétique ou la brevetabilité des plantes, la CENH n’a pas pu édicter des propositions unanimes à ce sujet. Elle a en revanche conclut qu’infliger «sans raison valable» une nuisance à une plante n’était «moralement pas admissible», comme elle l’indique dans son rapport «La dignité de la créature dans le règne végétal».
Présenté lundi, celui-ci indique que le fait de décapiter une fleur sans justification est un acte arbitraire. La notion de «raison valable» reste toutefois soumise à la libre appréciation de l’auteur de l’acte. «Le simple plaisir d’effeuiller une marguerite peut suffire comme raison», a précisé Bernard Baertschi, membre de la CENH.
Sur les questions génétiques, la CENH est restée divisée. Sa majorité a cependant estimé que la modification génétique des plantes ne contredit pas l’idée de dignité de la créature «pour autant qu’elle ne porte pas atteinte à leur autonomie – c’est-à-dire à leur capacité de reproduction ou de capacité d’adaptation – et sous réserve des limitations liées à l’éthique sociale». Enfin, seule une minorité de la CENH a jugé moralement répréhensible le brevetage des plantes.
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