Aeschlimann, symbole de la métamorphose luganaise
Plusieurs hommes d'expérience ont montré l'exemple au sein d'une équipe tessinoise qui a alterné les hauts et les bas.
Jean-Jacques Aeschlimann symbolise ce que fut le HC Lugano ces derniers mois. En proie aux doutes, il a relevé la tête au bon moment.
Centre-avant de l’équipe de Suisse, hockeyeur au service des Tessinois depuis 12 ans, Jean-Jacques Aeschlimann avait subitement été relégué aux seconds rôles en début de saison par Jim Koleff.
L’attaquant avait été condamné au banc des remplaçants, voire à un rôle de figurant dans les tribunes. Pour d’obscures raisons que seul Jim Koleff connaissait.
Avec l’arrivée de Larry Huras à la fin novembre, le scénario s’est radicalement modifié. Jean-Jacques Aeschlimann (35 ans) fut l’un des piliers du HC Lugano, aligné tant en power-play qu’en infériorité numérique et retrouvant toutes ses couleurs.
«Nous sommes passés par tous les états d’âmes ces derniers mois, relève l’attaquant biennois. Ce qui nous permet d’apprécier véritablement ce titre national.»
Jean-Jacques Aeschlimann n’est pas le seul routinier à la Resega. Le champion suisse incarne tout simplement la phalange la plus âgée de toute la LNA, avec en particulier le doyen Sandro Bertaggia (38 ans), qui raccroche ses patins, mais aussi Keith Fair (35), Mark Astley (34), Régis Fuchs (33), André Rötheli (33), Olivier Keller (31) et Ronnie Rüeger (30).
L’expérience a parlé. «Nous avons démontré notre force de caractère dans les moments chauds», conclut Jean-Jacques Aeschlimann.
swissinfo/Jonathan Hirsch

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