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Euro 2000 : un match capital pour la Suisse

Mercredi à Lausanne, l'Equipe suisse de football rencontre la Biélorussie dans le cadre des qualifications pour l'Euro 2000. Un match qualifié de la dernière chance, mais qui ne l'est peut-être pas autant que les médias le laissent entendre.

Mercredi soir, au stade de la Pontaise, à Lausanne, l’Equipe nationale suisse de football, que l’on voit ici à l’entraînement (photo), rencontre la Biélorussie dans le cadre des qualifications pour l’Euro 2000. Un match qualifié de la dernière chance. Mais qui ne l’est peut-être pas autant que les médias le laissent entendre.

La Suisse gagnera probablement ce mercredi soir. Car comment pourrait-il en être autrement après sa victoire au match aller en Biélorussie ? En revanche, c’est en octobre que la situation se corsera. L’Equipe nationale helvétique paraît bien mal armée pour contrer le figting spirit, sur l’Ile britannique, devant un Pays de Galles qui évoluera devant son public, et qui, lui aussi, se révèle être toujours en course pour une deuxième place tant convoitée dans ce groupe qualificatif.

Samedi dernier, à Copenhague, n’oublions pas que les joueurs helvétiques ont perdu la plupart de leurs duels d’homme à homme. Et pourtant, la Suisse compte dans ses rangs quatre ou cinq footballeurs d’envergure internationale. Or, à chacune de leur sélection, ces présumés leaders s’annoncent fatigués, en méforme, quand ils ne sont pas blessés.

Plus déconcertant encore, la Suisse possède en Gilbert Gress un coach adepte du beau jeu construit depuis les bases arrières. Or, force est de constater que l’Equipe nationale helvétique ne possède toujours pas de jeu d’ensemble. Elle table sur son énergie, sa bravoure. Preuve en est le but de raccroc de Türkylmaz, dont nous saluons le retour salvateur, devant le Danemark.

Et ce ne sont pas les changements annoncés par Gress dans la composition de l’équipe de mercredi à Lausanne qui devraient améliorer la situation. Trop de nouveaux joueurs nuisent à la cohésion d’ensemble. Particulièrement au milieu du terrain, où Sforza déçoit à chacune de ses sorties, incapable d’officier comme base de lancement. Pas étonnant dès lors que l’attaque suisse manque de réalisme.

Qu’il est loin le temps où, sous l’ère Hodgson, Alain Sutter parvenait à déséquilibrer les défenses adverses. Non, l’équipe de Suisse n’a pas les moyens de ses ambitions. Ou du moins pas encore pour une phase finale d’Euro ou de Mondial.

Emmanuel Manzi

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