En six mois, le centre de dégrisement avec surveillance médicale de Zurich (ZAS) a accueilli 316 hommes et 50 femmes de 15 à 69 ans. Les chiffres montrent qu'un tel centre est nécessaire, juge mardi le département de police de la première ville de Suisse.
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swissinfo.ch et les agences
En moyenne, treize personnes qui ont abusé de l’alcool ou de la drogue passent dans les cellules de dégrisement du ZAS chaque fin de semaine. Le taux d’alcoolémie le plus élevé constaté par les équipes médicales a été de 4,19 pour mille.
Sur les 366 «clients» recensés par le centre, 42% viennent de la ville de Zurich, 31% du canton, 18% d’autres cantons et 9% de l’étranger ou sont sans domicile. Pendant la phase pilote d’un an, le ZAS est ouvert du vendredi à 22 heures jusqu’au dimanche à 15 heures.
La facture est à la charge du «client» ou de ses parents dans le cas de mineurs. Moins de trois heures en cellule coûtent 600 francs. Si la durée est plus longue, il faut compter 950 francs, soit le prix d’une chambre double à l’hôtel Dolder (5 étoiles).
Ces montants ne couvrent pas les frais. La prise en charge d’une personne coûte effectivement 1600 francs, précise Beat Käch, chef du projet. La différence est payée par les contribuables.
Pendant son séjour, le «client» est confié à une société médicale privée. La sécurité est aussi assurée par une société privée, mais tout se déroule sous le contrôle de la police. Le ZAS compte douze cellules, chacune étant surveillée par une caméra.
Le projet zurichois pourrait aussi bientôt être repris dans le canton de Berne. Le gouvernement bernois a décidé en mars de créer un centre similaire pour décharger les services d’urgences dans les hôpitaux. Le Grand Conseil (parlement) se prononcera en novembre.
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