Les Suisses ne se sentent guère en sécurité dans leur pays. Quelque 90% d'entre eux ont le sentiment que la criminalité a considérablement augmenté depuis 2000, selon un sondage représentatif publié dans le journal «Sonntag».
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Selon le sondage réalisé par l’Institut Link, ce sont surtout les couples âgés sans enfants qui se sentent davantage exposés qu’avant à la criminalité. C’est le cas de 96% d’entre eux.
Le revenu joue aussi un rôle. Près de 93% des personnes qui gagnent plus de 9.000 francs par mois se sentent moins en sécurité.
Dans les faits, pourtant, la criminalité ne semble pas avoir augmenté. Une personne sondée sur cinq affirme avoir été victime d’un acte de délinquance, soit la même proportion que celle relevée lors d’une enquête réalisée il y a 20 ans.
Une majorité de la population considère qu’elle ne doit pas compter uniquement sur la police pour renforcer la sécurité. Mais dans les faits, une minorité prend des dispositions. Un tiers des sondés affirment avoir installé un système d’alarme, renforcé les serrures ou pris d’autres mesures de protection.
Les Romands semblent plus réticents à prendre eux-mêmes les choses en main. Environ 20% d’entre eux ne pensent pas être responsables de leur sécurité, contre 11% des Alémaniques.
Selon la nouvelle statistique policière de la criminalité présentée en mars dernier par l’Office fédéral de la police, les vols sont en légère hausse en 2009 après plusieurs années de baisse.
L’an dernier, 678 vols par jour en moyenne ont été enregistrés et la Suisse a connu en moyenne un meurtre par semaine. Plus de 128.000 cas de dommages à la propriété ont été recensés.
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