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Les malfrats sont très actifs sur Internet

Sorti vendredi, le rapport annuel de l'Office fédéral de la police (fedpol) dresse le portrait d’une Suisse relativement sûre. Mais les milieux du crime diversifient leurs activités et agissent à un niveau toujours plus global, notamment sur Internet. La lutte doit donc se dérouler sur un plan transfrontalier.

Le nombre des investigations policières en lien avec le crime organisé est stable depuis quelques années (61 cas en 2009), rappelle le directeur de fedpol, Jean-Luc Vez, dans l’introduction du rapport.

Mais les grands malfrats sont de plus en plus doués en informatique. Ils utilisent Internet pour planifier et commettre des délits dans le monde entier. Les cartes en ligne actualisées comme celles de Google Maps ou Google StreetView leur facilitent la tâche. Et le téléphone via Internet permet d’établir des connexions sécurisées entre plusieurs personnes.

Les pédocriminels profitent aussi des nouvelles technologies informatiques. L’an dernier, le nombre de communications concernant du matériel de pornographie enfantine sur les serveurs suisses a nettement augmenté.

Plusieurs entreprises installées en Suisse, dont le leader du marché, mettent en effet à disposition leur infrastructure, qui est appréciée des pédocriminels, écrit fedpol. Les sites d’hébergement de fichiers en un clic offrent la possibilité de charger des données sur un site internet et de les rendre rapidement accessibles à des tiers.

La mondialisation de la criminalité requiert une coopération policière encore plus coordonnée. En vigueur en suisse depuis un an, l’accord de Schengen a fait ses preuves. Grâce au système d’information SIS, 24 recherches ont abouti en moyenne par jour et 93 personnes disparues ont été retrouvées.

Le rapport annuel brosse la situation pour douze autres types de crimes allant du blanchiment d’argent au commerce illégal de biens culturels en passant par le hooliganisme et le terrorisme. Il n’est pas conçu comme un tableau complet de la criminalité, mais comme un complément aux statistiques policières.

swissinfo.ch et les agences

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