La Suisse doit prendre des mesures pour pallier la pénurie de personnel qualifié en mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique - des domaines réunis sous l'acronyme MINT. Le Conseil fédéral est prêt à apporter son soutien.
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Le Conseil fédéral a adopté mercredi le rapport «Pénurie de spécialistes MINT en Suisse». Élaboré par le Département fédéral de l’intérieur en coopération avec le Département fédéral de l’économie, le rapport confirme la pénurie de personnel qualifié dans les domaines scientifiques et analyse les causes et les effets de celle-ci.
La pénurie de spécialistes frappe surtout l’informatique, la technique et la construction. De 2004 à 2009, le marché du travail a réagi en augmentant les salaires et en recrutant du personnel à l’étranger.
S’il soutient cette dernière option, le gouvernement estime que la Suisse doit prendre des mesures pour répondre à la demande croissante en recourant à du personnel suisse. «Il est en effet illusoire de miser seulement sur l’immigration de personnel qualifié étranger.»
Le Conseil fédéral met le doigt sur deux problèmes. Le nombre de diplômes dans les domaines MINT est resté relativement bas ces dernières années. Et ces filières d’études peinent à attirer des femmes.
Le gouvernement est disposé à réserver des moyens financiers dans son prochain message sur l’encouragement à la formation, la recherche et l’innovation (2013-2016). Il pourrait aussi y examiner des mesures visant à promouvoir une hausse de la part des femmes dans ces professions.
Le gouvernement, qui note au passage que la balle est d’abord dans le camp des cantons, appelle également à redoubler d’efforts pour promouvoir la compréhension de des branches scientifiques du jardin d’enfants à la fin de la scolarité obligatoire.
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