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Super League: le LS respire, Sion inquiète

(Keystone-ATS) Deux déplacements en Valais, six points: Lausanne-Sport aime l’air du Vieux-Pays cette saison !

Comme en août, le LS est venu s’imposer à Sion, lors de la 29e journée de Super League (1-0). Un succès qui a presque le goût du sauvetage pour les Lausannois.

C’est un match plutôt étrange auquel ont assisté les 10 800 spectateurs de Tourbillon. Tout d’abord parce que les deux équipes avaient décidé de manier un paradoxe certain en se montrant prudentes tout en privilégiant le jeu. Puis parce que rarement une rencontre aussi prudente ne débouche sur autant… d’occasions de buts.

Il serait vraiment fastidieux de toutes les énumérer. Une tendance s’est néanmoins rapidement dessinée: si les deux formations ont eu leurs chances, ce sont les opportunités de Lausanne qui ont été les plus nettes. A l’image d’un tir sur la transversale de Benjamin Kololli dans le temps additionnel de la première période, au coeur d’une action qui a permis à Anton Mitryushkin de s’illustrer une nouvelle fois.

La décision est tombée à l’heure de jeu, après une lumineuse ouverture de Kololli – très en vue face à son ancienne équipe – à destination de Gabriel Torres, dont la puissante reprise directe a fait mouche. Il s’agit du cinquième but de la saison pour l’attaquant du LS.

Deux phénomènes ont sauté aux yeux dimanche dans ce derby romand. Le premier est que les défenses valaisannes et vaudoises font froid dans le dos et que le grand nombre d’occasions qu’il y a eu à Tourbillon est à imputer surtout à leur fragilité et leurs hésitations. Le second est qu’en plus, l’attaque sédunoise souffre d’un inquiétant manque de confiance, illustré par les gestes sans conviction ni précision de Moussa Konaté et Chadrac Akolo.

En cas de victoire, Sion aurait pu mettre une option sur la troisième place. Au lieu de cela, l’équipe de Peter Zeidler demeure sous la menace du FC Lucerne, lui aussi battu ce week-end (4-1 par GC) et toujours à deux longueurs.

Pour le LS, en revanche, c’est le soulagement qui prédomine. Les hommes de Fabio Celestini, huitièmes à égalité avec le neuvième Thoune, ont désormais sept longueurs d’avance sur Vaduz. Les carottes commencent d’être bien cuites pour des Liechtensteinois qui avaient pourtant ramené un point de Bâle samedi (2-2).

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