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Swiss et les aéroports sont vigilants

Swiss et les aéroports suisses suivent avec attention l'évolution de l'épidémie de pneumonie atypique.

Un dispositif de prévention a été mis sur pied, mais la sérénité reste de mise.

Le personnel de cabine et les pilotes de la compagnie nationale – qui dessert Hong Kong, Singapour et Bangkok – ont reçu des informations sur les aéroports et les autorités sanitaires concernés.

Le service médical du transporteur suit l’évolution de la situation, assure le porte-parole de SwissJean-Claude Donzel.

Tant que les autorités sanitaires ne l’exigeront pas, Swiss ne prendra pas de mesures de sécurité supplémentaires, telles que le port de masques de protection pour le personnel volant.

Les aéroports sont eux également sur leurs gardes. A Cointrin, les personnes présentant les symptômes de la maladie seront prises en charge dès leur arrivée sur sol genevois.

«Nous n’avons qu’un vol direct depuis l’Asie du Sud-Est, précise le porte-parole de l’aéroport, Philippe Roy. Il est hebdomadaire. Et il est assuré par Thai Airways.»

Dispositif en place

Les personnes qui voyagent sur cette ligne-là sont tenues au courant de l’épidémie. On leur conseille de consulter un médecin en cas de fièvre.

Et, si l’un des passagers présente des symptômes suspects, l’avion est isolé sur le tarmac. Le malade est alors évacué et transporté en ambulance à l’Hôpital cantonal, dit Philippe Roy.

Les autres voyageurs sont rendus attentifs aux risques. Mais ils ne sont pas placés en quarantaine. A eux de se montrer prudents.

Le problème posé par les passagers arrivant à Genève via des correspondances est plus compliqué.

Ces voyageurs peuvent très bien avoir séjourné en Asie. «Mais, relève le porte-parole de l’aéroport, nous ne pouvons pas le savoir.»

Pour que personne ne passe à travers les gouttes, des panneaux d’informations seront installés dans l’aéroport.

L’euroAirport de Bâle-Mulhouse ne dispose pas d’un pavillon médical. Mais, note Andreas Hatt, son porte-parole, nous n’accueillons aucun vol en provenance directe des pays touchés par l’épidémie.

Seuls peuvent y débarquer des passagers venant de l’Asie du Sud Est et ayant d’abord transité par Francfort ou Paris, par exemple.

Comme Genève et Bâle, Zurich a pris ses premières mesures samedi déjà, indique Andreas Siegenthaler, porte-parole de Unique.

Les compagnies et leurs personnels ont été informés. Et une place à l’écart sur le tarmac a été prévue dans le cas où un passager présentant les symptômes de la maladie se trouverait à bord d’un appareil.

La sérénité est de mise

Quoi qu’il en soit, la sérénité demeure de mise. Un aéroport, rappelle le porte-parole de unique, représente toujours un lieu dans lequel des maladies affectant des passagers provenant de l’ensemble de la planète peuvent se propager.

Il peut s’agir de la malaria, du virus Ebola ou, comme actuellement, cette nouvelle forme de pneumonie.

swissinfo et les agences

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