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Tour de Romandie 2001: le voile est levé

L'organisateur Daniel Perroud qui présente ce mardi à Nyon le parcours du Tour de Romandie 2001. Keystone

Seize équipes, pour un prologue et cinq étapes, dont un contre-la-montre. Le 55e Tour de Romandie partira le 8 mai 2001 de Pfaffnau (Lucerne) pour se terminer à Genève sur les Quais du Mont-Blanc.

Long de 715,4 kilomètres, le prochain Tour de Romandie fera étape à Tramelan, Vevey, Payerne et Nendaz. Pour Jean Voellmy, l’architecte du parcours, “son tracé devrait convenir à un coureur complet”.

Un tracé qui ne comporte qu’une seule étape de montagne. A la veille de l’arrivée à Genève, le peloton devra grimper les 9 kilomètres qui séparent la plaine du Rhône de la station de Nendaz.

Le contre-la-montre de 25,5 kilomètres, lui, se développe sur un terrain pratiquement plat tracé tout autour de Payerne. Il devrait faire le bonheur des rouleurs.

Le 55e Tour de Romandie innove avec trois arrivées en circuit et la suppression de la demi-étape du matin précédant l’épreuve chronométrée.

Il est encore trop tôt pour parler de la constitution du peloton. Seule certitude: ce dernier sera composé de 16, voire de 18 équipes.

«La décision dépendra du budget. Qui dépend d’un gros commanditaire que nous n’avons pas encore trouvé», note l’organisateur du Tour Daniel Perroud.

A relever que l’Union cycliste internationale (UCI) et la Fondation du cyclisme romand – la propriétaire de l’épreuve – ont renouvelé leur confiance à Daniel Perroud pour une année, avec option jusqu’en 2004.

Rappel. Dès 2001 la Fondation du cyclisme romand voulait confier l’organisation du Tour de Romandie à l’UCI. Or, la perspective de voir passer le Tour de Romandie sous la coupe de l’UCI n’enchante guère la Fédération cycliste suisse (FCS).

En pleine restructuration après une dizaine d’années de chienlit, la FCS revit sous la direction d’un nouveau comité. Celui-ci tient, samedi à Lyss, une assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle les délégués des clubs se pencheront notamment sur le redressement des finances.

Pierre-Henri Bonvin




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