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“Je ne suis pas le Champion du monde de l’entraînement”

(Keystone-ATS) Il est temps que tout recommence pour Roger Federer. A deux jours de son entrée en lice à Melbourne, le Bâlois a livré un aveu révélateur: “Je ne suis pas le Champion du monde de l’entraînement.”

“Et je ne le serai jamais, poursuit-il. Heureusement, l’Open d’Australie débute ce lundi. Je pars un peu dans l’inconnu. Même si j’ai travaillé très dur ces six derniers mois, même si ma semaine à Perth s’est parfaitement déroulée et même si je me sens dans une très grande condition physique, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre ici. Les conditions de jeu sont idéales pour moi. Le court est rapide, les balles vont fuser. Mais la clé, toutefois, sera cet effort sur le plan mental qu’il conviendra de faire durant le match: se concentrer vraiment point par point.”

Avec raison, Roger Federer estime que son tableau n’est pas le tableau de rêve comme l’affirme le plus grand quotidien payant de Suisse. “Comment peut-on parler d’un tirage au sort favorable avec un éventuel troisième tour face à Tomas Berdych qui a un tennis fabuleux ici en Australie ? Je savais depuis le mois de novembre que mon classement à Melbourne m’exposait à un tel tirage. Mon but a toujours été d’aller très loin dans les grands tournois. Si tu veux gagner un grand titre, tu dois battre tout le monde. Alors perdre au deuxième tour ou en finale ne fait pour presque aucune différence.”

Oui, mais une telle approche, c’était avant ces six mois passés loin du Circuit à soigner son genou et son dos. “Il est certain que je ne peux pas aujourd’hui nourrir les mêmes ambitions que les années précédentes, reconnaît Roger Federer. Je préfère, c’est clair, avoir le statut de favori. Mais être considéré comme un outsider ne me dérange pas. Je peux m’en accommoder.”

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