A Genève, La Bâtie met le cap sur l’Afrique dès vendredi
(Keystone-ATS) Genève – La Bâtie-Festival de Genève ouvre ses portes vendredi. Plus de 40 spectacles reflétant les grandes tendances de la scène contemporaine sont programmés jusqu’au 18 septembre. Cette 34e édition met l’Afrique et le chorégraphe Alain Platel à l’honneur.
Invité spécial du festival, le Flamand présentera deux créations récentes, saluées cet été à Avignon: “Out of Context”, dédié à la chorégraphe Pina Bausch, et “Gardenia”, une pièce sur la vie des travestis et dont il signe la mise en scène avec Frank Van Laecke. Il sera aussi au centre du documentaire “Passion, Last Stop to Kinshasa”, sur la tournée africaine de “pitié!”
La section “Fenêtre sur l’Afrique” entend montrer que le continent noir est sorti des clichés. A vérifier avec notamment, en danse, “On the 12th night of never, I will not be held black”, de Boyzie Cekwana, ,”Chandelier”, de Steven Cohen, et “More more more… future”, de Faustin Linyekula, et, côté théâtre, “Woyzeck on the Highveld”, de la célèbre Handspring Puppet Company.
Deux créations 2009Une vingtaine de créations figurent à l’affiche du festival. Les chorégraphes suisses Guilherme Botelho, Foofwa d’Imobilité, Thomas Hauert et Nicole Seiler présenteront leurs nouveaux spectacles. A noter la venue, pour la première fois à Genève, du Canadien Benoît Lachambre, dont la danse fusionne chorégraphie, performance et arts visuels.
Les spectateurs pourront aussi voir, en première suisse, deux spectacles créés en 2009. Dans “L’Homme à la tête de chou”, Jean-Claude Gallotta chorégraphie les chansons de Serge Gainsbourg réarrangées par Bashung, tandis que Mathilde Monnier revisite un des actes fondateurs de la danse contemporaine dans “Pavlova 3’23””.
Côté théâtre, les Italiens du Teatro delle Briciole, les Belges Dirk Roofthooft et Kris Defoort ainsi que le Français Pierrick Sorin reviennent pour la deuxième année consécutive à La Bâtie. Parmi les créations figurent “1973”, de Massimo Furlan, et “Welcome You to the True Desert”, du vidéaste chinois Wang Jianwei.
