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Après l’Océanie, l’Asie et l’Europe, l’Amérique passe à 2018

A Londres, comme la tradition le veut, Big Ben a sonné les douze coups de minuit. Mais cette année, il a fallu relancer l'horloge, à l'arrêt pour travaux. KEYSTONE/EPA/WILL OLIVER sda-ats

(Keystone-ATS) Après l’Océanie, l’Asie et l’Europe, l’Amérique a basculé en 2018. Les habitants de Rio de Janeiro ont été dans les premiers du continent à célébrer la nouvelle année. Ils ont été suivis trois heures plus tard par les New Yorkais.

Par une température de -12 degrés Celsius, près de deux millions de personnes ont défié le froid polaire qui s’est abattu sur le nord des Etats-Unis pour venir assister à la traditionnelle descente de la boule du Nouvel An sur Times Square, à New York.

La présence policière avait été renforcée dans ce haut lieu touristique près duquel un attentat a été commis il y a trois semaines. La police avait mis en place un périmètre de sécurité, le plus grand jamais développé à Time Square où aucun sac ni même portefeuille n’était toléré.

Plus au sud, à Rio de Janeiro, au Brésil, ils étaient près de trois millions, la plupart habillés tout en blanc comme le veut la tradition, à assister au feu d’artifice sur la plage de Copacabana.

Sydney ouvre les feux

Sydney avait été à 14h00 (en Suisse) la première mégapole à entrer dans 2018, avec 1,5 million de personnes venues sur les bords de son emblématique baie par une belle soirée d’été pour assister au traditionnel feu d’artifice.

Celui-ci incluait une cascade arc-en-ciel d’engins pyrotechniques tirés depuis le fameux Harbour Bridge, pour célébrer la légalisation en décembre du mariage homosexuel. La sécurité avait été renforcée, notamment après l’attaque à la voiture-bélier à Melbourne la semaine dernière.

La fête s’est ensuite déplacée vers l’Asie, avec, à Hong Kong, un impressionnant spectacle de 10 minutes, marqué avant même les 12 coups de minuit par des apparitions d'”étoiles filantes” tirées depuis les gratte-ciel surplombant Victoria Harbour.

Deux-cent blessés aux Philippines

Aux Philippines, près de 200 personnes ont été blessées dans des célébrations habituellement marquées par une débauche de pétards. A Djakarta, un demi-millier de couples se sont dit “oui” dans un gigantesque mariage collectif organisé par le gouvernement.

A Dubaï, le traditionnel feu d’artifice a été remplacé par un spectacle laser sur Burj Khalifa, la tour la plus haute au monde (828 mètres).

Spectacle à l’arc de triomphe

A Paris, plusieurs centaines de milliers de personnes se sont réunies sur les Champs-Élysées pour “enterrer 2017” et célébrer la nouvelle année sous haute sécurité policière.

Après le compte à rebours, l’Arc de Triomphe s’est embrasé du traditionnel feu d’artifice. Plusieurs dizaines de milliers de spectateurs, dont des touristes du monde entier, avaient auparavant assisté émerveillés à un spectacle son et lumière projeté sur le célèbre monument.

Pour accéder à la zone des festivités, les spectateurs étaient soumis à des fouilles, et 1800 membres des forces de l’ordre et des agents privés étaient mobilisés sur la célèbre avenue.

Deux morts en Allemagne

A Londres, plus de 100’000 personnes se sont procuré un billet pour assister au feu d’artifice depuis les rives de la Tamise. Pour respecter la tradition, Big Ben a sonné les douze coups de minuit. Mais cette année, il a fallu relancer l’horloge, à l’arrêt pour travaux.

Bien que la capitale britannique ait été la cible de quatre attentats en 2017, Scotland Yard a indiqué avoir mobilisé moins de policiers que l’an dernier.

A Moscou, les principaux boulevards et places étaient décorés et un feu d’artifice a illuminé 36 bâtiments de la capitale russe.

En Allemagne, deux personnes ont été tuées par des pétards qu’ils venaient d’allumer. Un enfant a été grièvement blessé et au moins cinq personnes ont dû être amputées, ont annoncé lundi la police et les secours.

Surveillance maximale en Turquie

La fête était placée sous surveillance maximale en Turquie, hantée par le souvenir du tragique Nouvel An 2017, où un attentat avait fait 39 morts dans la plus célèbre discothèque d’Istanbul, le Reina.

Les autorités turques ont d’ailleurs interdit les rassemblements sur l’emblématique place Taksim d’Istanbul et dans d’autres quartiers animés.

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