Artistes suisses et étrangers aux Bains de Géronde à Sierre (VS)
(Keystone-ATS) Parler de l’intégration autrement, telle est l’ambition de la ville de Sierre. Elle fera dialoguer des oeuvres d’artistes suisses et étrangers dans un lieu inédit: les Bains de Géronde. A voir et cogiter du 13 au 23 septembre.
Pas de pizzas ou de bacalhau, mais des oeuvres d’art. Des sculptures, des vidéos, des dessins que le public pourra découvrir dès le 13 septembre aux Bains de Géronde, un lieu d’eau et de verdure au sud de Sierre.
La déléguée régionale à l’intégration Muriel Perruchoud et la curatrice de l’exposition Anne-Catherine Fontannaz ont choisi de faire dialoguer trois artistes valaisans ou ayant un lien avec le Valais avec trois artistes nés et vivant à l’étranger.
Stéphane Meier, Patricia Pittet, Liliana Salone, Abdellah Taïa, Anna Lòpez Luna et Andres Salgado sont tous les six sensibles à la problématique de l’intégration ou la vivent personnellement. A Géronde, ils ont travaillé sur le thème “DésEquilibres”.
Que nous soyons suisses ou étrangers, nous sommes toujours en recherche d’équilibre, souligne Muriel Perruchoud. Et du déséquilibre peut naître dynamise et créativité.
Cabines, piscines, terrasse
Cabines, gazon, escaliers, piscines, terrasse, les six artistes ont pu investir l’entier des Bains de Géronde. Ils y présenteront des sculptures, des vidéos ou encore des dessins.
L’écrivain et réalisateur marocain Abdellah Taïa y présentera un court-métrage sur la tombe de l’écrivain français Jean Genet au Maroc. Abdellah Taïa a participé aux Rencontres Orient-Occident et anime régulièrement des ateliers d’écriture dans les écoles valaisannes.
La curatrice lui a donné carte blanche pour inviter à Sierre deux artistes de son choix. Il a convié l’Espagnole Anna Lòpez Luna et le Colombien Andres Salgado. Tous trois travaillent à Paris.
Plus de 800 visiteurs
La première exposition aux Bains de Géronde a eu lieu l’an dernier. Une quinzaine de duos d’artistes composés d’un Valaisan et d’un étranger avaient travaillé sur le thème “Ce que j’emporte”.
L’intégration était déjà au coeur du projet. L’exposition avait attiré plus de 800 visiteurs, souligne Muriel Perruchoud, qui en espère au moins autant cette année.