Des perspectives suisses en 10 langues

Beyrouth se lance dans les vélos en libre-service

Pour l'instant, seule une station de vélos en libre-service est ouverte à Beyrouth, où les pistes cyclables restent peu nombreuses (archives). Keystone/EPA/Jorge Ferrari sda-ats

(Keystone-ATS) Beyrouth a lancé dimanche un programme de vélo en libre-service dans l’espoir de réduire les embouteillages monstres et la pollution qui encombrent la capitale libanaise. Le service a été officiellement inauguré par le premier ministre Saad Hariri.

Il a participé à une promenade en vélo dans les rues du centre-ville. Il a promis d’organiser des journées sans voiture pour donner la priorité aux cyclistes dans la capitale. Pour l’instant, seule une station de vélos en libre-service est ouverte à Beyrouth, où les pistes cyclables restent peu nombreuses.

Le programme doit à terme permettre aux utilisateurs de louer et retourner des vélos à partir de 25 stations automatisées réparties dans toute la ville. Il faut compter environ 3 dollars de l’heure pour louer un vélo à Beyrouth, un abonnement permettant de bénéficier de tarifs plus avantageux.

Quelque 500’000 voitures parcourent quotidiennement les rues de Beyrouth selon des experts, provoquant d’énormes embouteillages et contribuant à la pollution de l’air. Et rares sont les cyclistes à s’aventurer en ville, où les automobilistes ignorent régulièrement les feux de signalisation et le code de la route.

Des vélos en libre-service ont déjà été mis en place à Byblos, dans le nord du Liban, et le système doit être étendu à d’autres villes côtières, dont Tripoli et Batroun (nord) ainsi que Saïda et Tyr (sud). Ce mode de transport s’est révélé populaire dans de nombreuses grandes villes dans le monde, dont Paris et Londres.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision