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Cessez-le-feu de 48 heures dans trois localités syriennes

(Keystone-ATS) Une nouvelle trêve de 48 heures est entrée en vigueur jeudi matin dans trois localités de l’ouest de la Syrie. Il s’agit du deuxième cessez-le-feu en un mois dans ces secteurs entre l’armée syrienne et le Hezbollah d’un côté, et les insurgés syriens de l’autre.

La trêve est effective depuis ce jeudi 06h00 locales (05h00 suisses), a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Les combats et les tirs de roquettes ont cessé à Zabadani, bastion rebelle près de Damas, et dans les villages chiites de Foua et Kafraya, dans la province d’Idleb, aux mains du régime.

Mohammed Abou Qassem, le secrétaire général du parti Tadamun (Solidarité) et médiateur du cessez-le-feu, a confirmé que les combats devaient s’arrêter.

Un premier cessez-le-feu avait eu lieu du 12 au 15 août. Mais il avait fini par voler en éclats et les combats faisaient rage depuis lors. Cette trêve était destinée à donner une chance à des négociations censées permettre un arrêt durable des hostilités dans ces zones.

Combats en cours depuis juillet

Les forces pro-régime, dont la milice chiite libanaise du Hezbollah, combattent des groupes rebelles pour s’emparer de Zabadani, dernière place forte des rebelles près de la frontière avec le Liban, depuis début juillet.

En représailles, une alliance rebelle avait assiégé Foua et Kafraya, lançant des roquettes sur les deux villages, les derniers aux mains du régime à Idleb. Les hommes de Bachar al-Assad contrôlent encore un aéroport militaire dans cette province du nord-ouest.

Lors des premières tractations en août, il s’agissait de négocier un retrait des rebelles de Zabadani en échange de l’évacuation des civils de Foua et de Kafraya. Mais les négociations ont achoppé sur une demande des rebelles de libérer plusieurs milliers d’insurgés détenus par le régime tandis que ce dernier ne voulait en libérer que 1000 au plus, avait à l’époque expliqué l’OSDH.

Les négociations ont repris sur ces points, a ajouté jeudi , Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’organisation basée en Grande-Bretagne et proche de l’opposition syrienne.

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