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Contrat de Petkovic: l’ASF attend un signe

(Keystone-ATS) La reconduction du contrat de Vladimir Petkovic jusqu’au 30 juin 2018 est dans l’air, mais elle n’est pas encore acquise. Les négociations entre l’ASF et le coach vont s’ouvrir très prochainement.

“Nous allons très vite discuter avec Vladimir Petkovic. Après la qualification, son contrat est prolongé automatiquement jusqu’à la fin de l’Euro, précise Peter Gilliéron au lendemain de la victoire 7-0 sur Saint-Marin qui ouvre les portes de la phase finale de l’Euro 2016 en France. Pour la suite, nous devons voir. J’attends de sa part qu’il nous fasse part de manière claire de ses intentions. Vladimir Petkovic est un entraîneur qui travaille bien et qui a des résultats. Or ce qui prime dans le football, ce sont les résultats, poursuit Peter Gilliéron. Les rapports que nous pouvons entretenir sont excellents.” Le discours du président Peter Gilliéron à propos de Vladimir Petkovic ne prête toutefois aucune interprétation. L’ASF entend prolonger l’aventure avec le natif de Sarajevo.

“Tout est clair dans ma tête en ce qui concerne mon contrat: je suis heureux de l’avoir prolongé automatiquement de six mois jusqu’à la fin de l’Euro, explique Vladimir Petkovic. Quant à l’après 2016, la question n’est pas encore à l’ordre du jour.” Le signe attendu par Peter Gilliéron n’est donc pas venu… “Je sens un soutien unanime autour de moi, à l’exception toutefois d’une frange de la presse”, avoue par ailleurs Vladimir Petkovic Le sélectionneur a repris le refrain qui avait été le sien l’an dernier après la victoire 4-0 à Saint-Marin. Il est toujours en quête de reconnaissance. Apparemment, chaque critique le blesse. “Celle seulement qui dépasse le cadre du football”, précise-t-il.

Ravi de la faculté de réaction d’une équipe de Suisse qui a su renverser le cours du match en Lituanie et contre la Slovénie, Peter Gilliéron fixe une feuille de route claire à Vladimir Petkovic pour cet Euro 2016: une qualification pour les quarts de finale. “Avec la nouvelle formule à 24 équipes qui qualifiera les deux premiers de chaque groupe et les quatre meilleurs troisièmes, la Suisse se doit de passer le premier tour”, affirme le président de l’ASF. “L’état d’esprit de cette équipe de Suisse est remarquable. Elle vit bien à l’image de ce qui s’est passé vendredi soir à l’instant de tirer ces trois penalties. J’ai été heureux de voir que trois joueurs différents les avaient tirés, souligne le président. Par rapport aux années précédentes, la hiérarchie est moins établie au sein de l’équipe. Et cela est une excellente chose.”

Peter Gilliéron a rappelé que la Suisse avait obtenu à sept reprises sa qualification pour un tour final lors des onze dernières campagnes livrées depuis 1992. “C’est un bilan remarquable, au-delà de mes espérances, avoue-t-il. J’avais plutôt tablé sur une campagne victorieuse sur deux.” Le président précise que les réserves de l’ASF “supporteraient” deux échecs de suite sans mettre en péril le financement de la politique de relève, une politique qui s’avère depuis vingt ans extrêmement fructueuse.

Par ailleurs, un seul joueur a été exempté du déplacement de Tallin: Ricardo Rodriguez, pour des raisons familiales. Yann Sommer est, pour sa part, “apte à jouer” selon l’entraîneur des gardiens Patrick Foletti.

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