Coup d’envoi du chantier du tunnel du LEB à Lausanne
(Keystone-ATS) La construction du tunnel ferroviaire du Lausanne-Echallens-Bercher (LEB) a été officiellement lancée vendredi. Prévue pour fin 2020, sa mise en service doit notamment permettre d’améliorer la sécurité sur l’avenue d’Echallens, un tronçon fort dangereux à Lausanne.
“Oui, on est bientôt au bout du tunnel”, s’est exclamée Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’Etat vaudois à Lausanne. Devant un parterre d’invités, celle qui est aussi ministre des transports a rappelé le problème historique que représente ce tronçon en ville où cohabitent train, voitures, bus, piétons et deux-roues.
Malgré les investissements de Lausanne pour sécuriser ce point noir, “la situation reste intenable à moyen terme”, a poursuivi la socialiste. Cette réalisation est donc “une absolue nécessité”. Budgétisé à 136 millions de francs, ce tunnel doit aussi permettre de rapprocher le Gros-de-Vaud du reste du canton.
Sens unique
La construction de cette double voie souterraine de 1,7 km entre les gares d’Union-Prilly et de Chauderon est attendue depuis des décennies. Reste qu’elle n’est pas sans conséquence pour ses riverains et les utilisateurs de la route. Depuis août dernier et pour un an, le tronçon ouest de l’avenue d’Echallens est ainsi à sens unique et le parc de la Brouette est fermé.
“Ce chantier est conséquent, long et complexe, mais le jeu en vaut très largement la chandelle”, a estimé le syndic de Prilly Alain Gillièron. Pour Nuria Gorrite, il s’agit même du chantier le plus complexe de Suisse après celui du CEVA à Genève.
Plan de modernisation
Ce tunnel fait partie d’un plan de modernisation plus large de cette ligne dont le premier tronçon a été mis en service il y a 144 ans. Six automotrices seront par exemple mises en service d’ici 2020, un nouveau système sonore a été installé sur les quais et la cadence doit être étendue aux minutes jusqu’à Echallens à fin 2018.
