Des perspectives suisses en 10 langues

Demande en paternité de Dali: plaignante obligée de payer les frais

Maria Pilar Abel Martinez, une voyante de 61 ans, affirmait être née d'une liaison entre sa mère et Salvator Dali (archives). KEYSTONE/EPA EFE/FERNANDO ALVARADO sda-ats

(Keystone-ATS) L’Espagnole, qui prétendait être la fille naturelle de Salvador Dali et avait fait exhumer son cadavre, a été condamnée à payer les coûts de la procédure après avoir été déboutée. La facture pourrait être faramineuse en raison de la difficulté de l’exhumation.

Dans une décision datée du 13 octobre et rendue publique lundi, un juge de Madrid confirme que les tests ADN “permettent d’exclure Salvador Dali i Doménech comme père biologique de Maria Pilar Abel Martinez”. Cette voyante de 61 ans affirmait être née d’une liaison entre sa mère et le peintre surréaliste.

Le juge condamne la plaignante à payer les coûts de la procédure, sans préciser leur montant. Contactée la fondation Gala-Salvador Dali a indiqué qu’elle n’avait pas encore évalué le montant des coûts de l’exhumation, réalisée à la fin juillet.

Il avait fallu soulever une dalle de plus d’une tonne protégeant le cercueil en bois massif de l’artiste, dont la dépouille repose dans le théâtre et musée de Figueras, pour prélever deux os longs, des cheveux et des ongles afin de les faire examiner à l’institut de toxicologie de Madrid.

L’affaire avait passionné en Espagne et, à Figueras, où l’on s’était penché sur la vie sexuelle du peintre, mort en 1989 sans enfant dans son château de Pubol.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision