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Dopage: les Russes non admis saisissent la justice

(Keystone-ATS) Les athlètes et entraîneurs russes blanchis par le TAS mais que le CIO a refusé d’admettre aux JO 2018 qui débuteront ce vendredi ont lancé une action en justice, a fait savoir un cabinet d’avocats.

Il s’agit des treize athlètes et deux entraîneurs suspendus à vie par le CIO mais que le TAS avait totalement lavé des accusations de dopage et réhabilités. “Ces quinze personnes ont lancé une action en justice dans le but de protéger leurs droits et de pouvoir participer aux Jeux olympiques”, peut-on lire dans le communiqué de Schellenberg Wittmer, le cabinet d’avocats en charge de la défense des Russes.

Un autre groupe de trente-deux Russes “n’ayant aucun antécédent de dopage et répondant aux critères de sélection pour les JO mais qui n’ont pas été invités par le CIO pour des raisons inconnues” a également saisi la justice, explique le communiqué. Il est question ici du groupe qui a interjeté un appel devant le TAS, lequel doit statuer, via sa commission ad-hoc installée à Pyeongchang, mercredi soir, avait fait savoir Mathieu Reeb, le secrétaire général du TAS.

La défense de ces deux groupes sera dirigée par les associés Philippe Bärtsch, Christopher Boog, David Mamane et Louis Burrus.

Samedi, le CIO avait annoncé que les noms des 15 Russes du premier groupe allaient être soumis à un panel du CIO chargé de décider de leur délivrer ou non une invitation pour Pyeongchang. Mais ce panel a recommandé lundi au CIO “de ne pas étendre les invitations aux JO (…) à ces 15 personnes”.

Dans l’autre groupe, celui de trente-deux, figurent notamment le patineur de vitesse Viktor Ahn, le biathlète Anton Shipulin, le fondeur Sergey Ustyugov ou la patineuse Ksenia Stolbova.

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