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Etats-Unis: démission du conseiller de Barack Obama à la sécurité

(Keystone-ATS) Washington – Le conseiller de Barack Obama pour la sécurité nationale, le général James Jones, va quitter ses fonctions. Le président américain a déjà désigné son adjoint, Tom Donilon, pour le remplacer, ont annoncé ce vendredi de hauts responsables américains.
Cette démission a été révélée par deux hauts responsables sous le couvert de l’anonymat. Elle est le dernier départ marquant en date enregistré dans les rangs de l’équipe du président Obama.
Le retrait du général Jones, proche du vice-président Joe Biden et réputé gros travailleur à la redoutable efficacité, était attendu d’ici la fin de l’année. Des rumeurs faisaient état de son mécontentement et de sa frustration de ne pas être vu comme faisant partie de la garde rapprochée d’Obama.
Le général Jones a joué un rôle clef dans la nouvelle stratégie en Afghanistan et au Pakistan annoncée par M. Obama en décembre 2009. Il a parcouru des milliers de kilomètres dans le monde pour défendre les positions américaines.
L’un des principaux conseillers du président américain pour l’économie, Lawrence Summers, avait annoncé fin septembre sa démission d’ici à la fin de l’année. En outre, M. Obama a accepté il y a une semaine la démission du secrétaire général de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, remplacé par Pete Rouse, un de ses proches conseillers.
Deux autres membres de l’équipe économique initiale du président sont partis cet été: Peter Orszag, directeur du Budget, en juillet, puis Christina Romer, présidente du Conseil économique de la Maison blanche, début septembre.
Pour nombre d’observateurs de la vie politique à Washington, ces changements sont le signe annonciateur d’un remaniement plus important de la Maison Blanche après les élections de mi-mandat du 2 novembre.
Le scrutin pourrait voir l’une ou l’autre des deux chambres basculer dans le camp républicain. Cela pourrait avoir comme effet de contraindre le président démocrate à opter pour une politique plus centriste afin de préserver ses chances de réélection en 2012.

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