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Expulsion des Roms: Paris vivement critiqué au Parlement européen

Ce contenu a été publié le 07 septembre 2010 - 17:37
(Keystone-ATS)

Strasbourg - La France s'est retrouvée sur le banc des accusés mardi au Parlement européen en raison de sa politique à l'égard des Roms, jugée "inacceptable" par de nombreux élus. Pour Paris, qui semble avoir le soutien de la Commission européenne, ces attaques sont "totalement excessives".
Plusieurs groupes politiques dont celui des socialistes, des libéraux et des Verts ainsi que des communistes ont présenté des projets de résolution condamnant les expulsions de citoyens roumains et bulgares vers leur pays d'origine par les autorités françaises. Un vote doit intervenir jeudi.
Lors d'un débat en session plénière, plusieurs chefs de groupes sont montés au créneau pour dénoncer le tour de vis sécuritaire en France.
Le chef des Libéraux Guy Verhofstadt a mis en garde contre la "tentation populiste, parfois raciste", qui s'exprime selon lui en France et d'autres pays de l'UE.
Droits violés"Les Roms, ce sont des citoyens européens, des citoyens à part entière. Nous ne pouvons jamais accepter que leurs droits soient violés. Cette Europe doit rester un continent de liberté et de tolérance", a martelé l'ancien Premier ministre belge.
Le chef de file des socialistes, l'Allemand Martin Schulz, a dénoncé "une chasse aux sorcières" et mis nommément en cause le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon et le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.
Paris, qui justifie les reconduites vers leur pays d'origine de citoyens roumains et bulgares par des raisons de sécurité publique, a dénoncé des propos "totalement excessifs" venant de députés européens.
Roumanie mise en cause"La France ne fait qu'appliquer le traité de Lisbonne, le droit européen et la directive de 2004. Le droit de séjour des citoyens roumains, bulgares, irlandais ou belges ou d'autres pays est limité à trois mois et soumis à un certain nombre de conditions", a dit le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Pierre Lellouche, dans une déclaration à l'AFP.

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