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Félicien Du Bois: “C’est difficile à avaler”

(Keystone-ATS) Malgré une belle réaction d’orgueil dans le troisième tiers, la Suisse s’est inclinée 4-3 ap face à la Norvège. Déçus, les joueurs ne veulent pas tomber dans une spirale négative.

Félicien Du Bois aurait dû être le héros de ce match. En égalisant à dix secondes de la fin du troisième tiers, le Neuchâtelois a offert un point à la Suisse. Malheureusement, un but norvégien en prolongation a conduit la Suisse à subir une deuxième défaite en deux parties lors de ce Championnat du monde en Russie.

“C’est clair que de marquer à dix secondes de la fin ça donne de l’énergie, analyse Du Bois. On a été récompensé pour y avoir cru et avoir tout donné. Mais ensuite prendre un but en prolongation qui tue le match, c’est très difficile à avaler. Et c’est forcément une grosse déception. On a eu nos petits moments de mou où on n’a pas bien joué, je pense notamment au deuxième tiers. Mais on est dans une situation où on se doit de prendre le positif. Cette égalisation c’est un signe que l’équipe est bien là et qu’elle y a cru. Maintenant il aurait fallu faire cette remontée jusqu’au bout et gagner le match. On est dans une situation inconfortable, mais rien n’est perdu. Dès que quelqu’un n’y croira plus on se tirera une balle dans la jambe. On a un bon groupe et on croit en nous.”

Tout aussi déçu, Grégory Hofmann pointe du doigt une certaine paresse helvétique dans ce match: “La Norvège était beaucoup plus compacte que nous défensivement et ce n’était pas facile de créer. Mais c’est une équipe qui se tourne vers l’offensive aussi donc on ne peut pas leur laisser trop d’espaces devant. On a eu de la peine à construire et à mettre des pucks sur le goal. Mais on ne peut pas jouer seulement les vingt dernières minutes du match. On se doit d’être là durant soixante minutes si on veut gagner le match. Le tournoi est encore long et il peut se passer beaucoup de choses. Il ne faut pas être négatif maintenant ou abandonner et rester patient, parce qu’avec l’équipe qu’on a on peut réussir quelque chose de beau.”

Interrogé sur ce qu’il faudrait changer à l’avenir, le Jurassien bernois a donné quelques pistes: “On doit être plus actif et moins passif. Il faut que l’on impose notre jeu de vitesse et de transition en mettant les pucks sur le but. Et on doit commencer fort. Se réveiller pour jouer vingt ou trente minutes, cela ne suffit pas.”

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