Genève: dispositif policier pour lutter contre le trafic de drogue

(Keystone-ATS) La police genevoise a renforcé sa présence sur le terrain. Un dispositif flexible a été mis en place pour combattre la violence dans la rue et le trafic de drogue. Intégrant l’ensemble des services de police, il a permis d’augmenter les contrôles.

“Nous sommes déterminés à lutter de la façon la plus efficace possible contre l’insécurité”, a déclaré lundi devant la presse la cheffe de la police genevoise Monica Bonfanti. L’objectif est de faire le maximum avec les mêmes effectifs, a ajouté son bras droit Christian Cudré-Mauroux, chef des opérations.

Contrôles augmentés

Dans une convention qu’ils ont signée en août dernier, le Conseil d’Etat et le Ministère public avaient fixé une série de priorités à la police genevoise, qui a mis en place le dispositif “ALPHA”. Grâce à lui, les contrôles sur le canton ont augmenté de 54% en octobre par rapport à la moyenne des neuf premiers mois de l’année.

“Octobre a également été le mois de l’année au cours duquel le plus grand nombre d’arrestations a été réalisé”, a relevé Mme Bonfanti. Le dispositif ALPHA se veut extrêmement souple. En décembre, les paramètres vont ainsi être modifiés et l’accent sera notamment mis sur la sécurisation des commerces, a ajouté M.Cudré-Mauroux.

Le dispositif ALPHA englobe des opérations de police déjà existantes, comme “Mousquetaires” et “Hydra”, auxquelles ont été ajoutées de nouvelles opérations comme “School”, qui vise à surveiller les préaux d’école, ou “Tembo”, qui cible le trafic de cocaïne.

Sous surveillance

ALPHA a également instauré ce que les agents appellent des points de contacts. Il s’agit de lieux sensibles dans le canton qui bénéficient d’une présence policière en uniforme accrue. Chaque jour, une patrouille passe au moins 30 minutes dans ces endroits. Ces points de contact évoluent au fil du temps.