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Girard-Perregaux a pu s’appuyer sur le succès de la Laureato

Girard-Perregaux avait fait son retour au SIHH l'an dernier, après avoir quitté le salon en 2013 pour Baselworld (archives). KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI sda-ats

(Keystone-ATS) Girard-Perregaux (GP) a lancé une version revisitée de sa montre icônique Laureato il y a environ sept mois. La réception du marché a été “extrêmement positive”, se réjouit Antonio Calce, directeur de la marque horlogère chaux-de-fonnière.

“Cette montre a connu un vrai succès en termes de sell-out”, soit l’indicateur de la vente au client final, a expliqué mercredi à l’ats Antonio Calce, directeur général de Sowind Group, propriétaire de GP, à l’occasion du Salon international de la haute horlogerie (SIHH) à Genève. Il n’a toutefois pas avancé de chiffres globaux.

La Laureato, dont les origines remontent aux années 1970, a pris une place très importante dans la stratégie de la marque, qui en a développé une famille complète de modèles, relève le dirigeant, à la tête de l’entreprise depuis 2015. Ce dernier y voit des signaux très positifs et réjouissants pour le futur.

Clientèle plus jeune

A son arrivée en 2015 à la tête de la marque, Antonio Calce a en outre mis en place une nouvelle stratégie orientée sur les montres en acier. Cette évolution a ouvert à Girard-Perregaux de nouvelles opportunités, de nouvelles alternatives.

“Nous avons également touché un bassin de consommateurs beaucoup plus large, beaucoup plus jeune”, note le directeur. Les jeunes ont notamment été attirés par le nouveau segment de prix entre 7000 et 10’000 francs, où la marque n’était pas présente.

Antonio Calce se veut donc extrêmement confiant et positif pour l’avenir. “Si l’on apporte beaucoup de créativité au produit et que l’on est bien positionné au niveau du prix, de très belles opportunités s’offrent alors”.

Fidèle à sa vision à long terme de création de valeur, Girard-Perregaux veut donc continuer à se développer, “de façon saine et durable”, précise le directeur de Sowind Group, lui-même contrôlé par le spécialiste français du luxe Kering. “Nous faisons très attention à la réalité des ventes, nous suivons notre sell-out de façon mensuelle, afin de voir quelles quantités de montres le marché absorbe”.

“Aujourd’hui, notre outil de production est bien dimensionné. Nous sommes donc dans une logique de stabilisation des effectifs”, estime par ailleurs M. Calce. La société emploie quelque 200 personnes en Suisse et une trentaine dans le monde.

Retour au SIHH

Girard-Perregaux avait fait son retour au SIHH l’an dernier, après avoir quitté le salon en 2013 pour Baselworld. “Genève est vraiment le positionnement juste pour une marque comme la nôtre, avec des acteurs travaillant plus ou moins dans le même segment de prix que nous”, explique le patron de la marque neuchâteloise.

Ce dernier explique avoir ressenti un impact positif en termes d’image. “Nous évoluons dans un contexte de haute horlogerie, ce qui est beaucoup plus efficace, puisque quasiment 100% des détaillants présents au salon correspondent à ce positionnement”, conclut-il.

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