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Grève générale en Grèce: transports publics et aériens paralysés

(Keystone-ATS) Athènes – Le mouvement de grogne contre les nouvelles mesures d’austérité devrait prendre de l’ampleur ce mercredi dans les rues d’Athènes. Les salariés du privé devraient venir grossir le cortège emmené par les fonctionnaires.
Tous les avions seront cloués au sol et le pays devrait être paralysé. Le service minimum sera assuré dans les hôpitaux, les transports publics ne devraient pas fonctionner de la journée et certaines boutiques fermeront leurs rideaux.
Les deux grandes centrales syndicales du pays, l’Adedy, qui représente la fonction publique, et le GSEE, son pendant dans le secteur privé, ont appelé à une grève générale de 24 heures, la troisième depuis le début de l’année.
Salariés, étudiants et retraités défileront jusqu’au parlement pour protester contre le plan d’économie de 30 milliards d’euros adopté par la Grèce. Parmi les mesures annoncées figurent une hausse de la TVA, de 21 à 23%, une augmentation de 10% des taxes sur les carburants, l’alcool et le tabac, et un gel des salaires et retraites du secteur public.
“Ces mesures sont injustes, elles pèsent uniquement sur les personnes pauvres et vulnérables”, a dénoncé le secrétaire général d’Adedy, Ilias Iliopoulos. “Nous continuerons à manifester et nous invitons les salariés à nous soutenir.”
La participation sera observée avec attention comme un test du niveau d’opposition à ces mesures. Les sondages traduisent une colère croissante de l’opinion publique. Les Grecs estiment payer le prix de la crise, alors que la corruption et l’évasion fiscale restent impunies.
Les investisseurs redoutent que le mouvement social ne mette en péril la mise en place de la réforme de la Grèce par le gouvernement.

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