Légère baisse des taux hypothécaires au deuxième trimestre
(Keystone-ATS) Les taux de référence des hypothèques fixes en Suisse ont légèrement fléchi au deuxième trimestre 2017, demeurant à un niveau bas record. La demande en durées moyennes a sensiblement augmenté.
Le léger recul des taux s’est manifesté dès le premier trimestre et s’est encore accentué au deuxième trimestre, selon le dernier baromètre des hypothèques de comparis.ch publié mardi.
Le recul des taux s’est particulièrement ressenti pour les hypothèques à taux fixe de courte et longue durée. A fin juin, les taux de référence des hypothèques fixes sur dix ans se situaient à 1,53%, soit 0,06 point de moins qu’à fin mars.
Les hypothèques à taux fixe d’une durée d’un an sont passées sous la barre des 1%, à 0,96%, également en baisse de 0,06 point. Celles sur cinq ans ont diminué de 0,03 point à 1,09%.
Hausse attendue des taux
“En négociant bien et en étant un client rentable aux yeux de la banque, on peut aujourd’hui conclure une hypothèque à taux fixe sur dix ans à plus ou moins 1,2%”, estime Marc Parmentier, expert bancaire chez comparis.ch.
Beaucoup d’experts s’attendent à ce que la Banque centrale européenne (BCE) annonce en fin d’année qu’elle lèvera progressivement le pied sur son programme d’achat d’obligations, vu la vigueur de l’économie dans la zone euro en ce moment. Cela devrait à nouveau tirer les taux hypothécaires à la hausse.
Continuité et sécurité
Si les durées longues restent les plus demandées pour les hypothèques à taux fixe, les durées moyennes suscitent un intérêt croissant. La demande pour ces dernières est passée de 14,6 à 17,6%. Les durées longues ont reculé en revanche de 82,3 à 79,4%. La part des hypothèques de courte durée reste pour sa part très faible, à environ 3%.
Les durées longues sont très populaires, car les Suisses apprécient la continuité et la sécurité en matière de planification, explique le comparateur en ligne.
Les clients misent toutefois de plus en plus sur des hypothèques d’une durée de cinq ans très bon marché “dans l’espoir de toujours pouvoir conclure une hypothèque à taux très intéressant en 2022. L’avenir dira si le calcul est bon”, conclut Marc Parmentier.
