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L’afflux de frontaliers n’augmente que faiblement

Pour la première fois depuis huit ans, le nombre de frontaliers français - ici sur un bateau du Léman - est en baisse (archives). KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT sda-ats

(Keystone-ATS) Cela fait des années que l’afflux de frontaliers en Suisse n’avait pas augmenté aussi peu qu’au premier trimestre 2017. Le nombre de travailleurs français a même enregistré une légère décroissance, pour la première fois depuis 2009.

A la fin mars, la Suisse comptait quelque 317’800 frontaliers, en hausse de 2,8% par rapport au même trimestre il y a un an. Il s’agit de l’augmentation la plus faible depuis la fin 2009, selon les chiffres publiés mardi par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Dans l’arc lémanique, la hausse par rapport au début de l’année précédente est également de 2,8%. En 2016, la hausse était de plus de 7% au premier trimestre. Au total, cette région accueille plus d’un tiers (117’000) de tous les frontaliers de Suisse.

Recul des Français

Par rapport au dernier trimestre de 2016, le nombre de frontaliers français, toutes régions confondues, a diminué de 0,8% pour s’établir à 173’500 personnes. Un tel recul s’était produit la dernière fois lors de l’année de crise 2009.

La Suisse du Nord-Ouest, qui accueille 72’700 travailleurs frontaliers, enregistre une hausse de 1,9% par rapport au premier trimestre de l’an dernier. Au Tessin, le nombre de “frontalieri” est en hausse de 3,6% et passe à 64’600 personnes.

Dans l’Espace Mittelland (Berne, Fribourg, Jura, Neuchâtel et Soleure), la hausse est de 1,1% (25’200 personnes). La Suisse centrale connaît l’augmentation la plus forte, avec 8,5%, mais cette région ne totalise que 1800 pendulaires étrangers.

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