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L’UDC fragilisée en Suisse romande par plusieurs démissions

A un peu plus d'une année des élections fédérales, l'UDC doit faire face à une série de démissions en Suisse romande (photo symbolique). KEYSTONE/ANTHONY ANEX sda-ats

(Keystone-ATS) L’UDC est confrontée à une série de démissions en Suisse romande. Après le départ des présidents des sections neuchâteloise et fribourgeoise et du chef de campagne pour la Suisse romande, c’est au tour du co-président de l’UDC du Valais romand de démissionner.

A un peu plus d’une année des élections fédérales, l’UDC en Suisse romande se trouve soudain fragilisée par ces quatre démissions. Ces cadres invoquent officiellement une surcharge de travail ou une nouvelle opportunité pour expliquer leur choix.

Co-président de l’UDC du Valais romand, Jérôme Desmeules a annoncé mardi sa démission qui prendra effet jeudi. Il estime le moment “propice pour cette démission” les élections fédérales ayant lieu dans plus d’une année. Il avait déjà informé il y a une année le comité de son parti de son souhait de se retirer.

Le co-président démissionnaire quitte son poste avec “le sentiment du devoir accompli”. Jérôme Desmeules se dit confiant pour la suite. Le parti ne connaîtra pas de vacance en raison de la co-présidence. Il qualifie l’autre co-président, Cyrille Fauchère, d’homme “intègre et de valeurs” qui poursuivra le travail.

Départ du chef de campagne

Cette démission intervient peu après celle du chef de campagne de l’UDC pour la Suisse romande. Kevin Grangier a annoncé lundi soir qu’il quittait son poste à la fin du mois, tout en restant selon ses propres termes un membre convaincu de l’UDC.

“J’ai obtenu un nouveau challenge dans l’économie privée”, a indiqué le Vaudois lors de l’émission Forum de la RTS. Kevin Grangier, qui revenait sur une information du journal Le Temps, officiera en tant que porte-parole d’un groupe basé en Suisse mais aussi actif à l’étranger.

“Après dix ans dans le secrétariat du parti, j’ai voulu sortir de ma zone de confort”, a ajouté celui qui devait coordonner la campagne en Suisse romande du plus grand parti pour les élections fédérales. Kevin Grangier estime que son départ ne posera pas de problème et se dit convaincu qu’il n’y aura aucune difficulté pour mener à bien l’opération sans lui.

Recherche de présidents

Dans le canton de Fribourg, le président Ruedi Schläfli a rendu son tablier le week-end dernier après quinze mois seulement dans cette fonction. Dans sa lettre de démission, il évoque une surcharge de travail et des querelles à l’intérieur du parti.

Quelques jours plus tôt, c’est le président de la section cantonale neuchâteloise qui avait annoncé sa démission avec effet au 18 août. Stephan Moser invoquait lui aussi un emploi du temps trop chargé pour justifier sa décision de quitter la tête de l’UDC neuchâteloise.

Stefan Moser, qui a succédé à Yves Perrin, n’aura occupé cette fonction qu’à peine plus d’une année. Il avait déjà occupé la présidence de l’UDC Neuchâtel un peu moins d’une année en 2015, avant de démissionner déjà en invoquant un emploi du temps trop chargé.

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