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La Banque cantonale de Zurich a vu son bénéfice fondre sur six mois

(Keystone-ATS) Zurich – La faiblesse des taux d’intérêt a tiré vers le bas les résultats de la Banque cantonale de Zurich (BCZ) au 1er semestre. Celle-ci a bouclé ces six mois sur un bénéfice net de 367 millions de francs, inférieur de 11,2% à celui de la même période de 2009, a-t-elle annoncé vendredi.
Le bénéfice brut de l’établissement, première banque cantonale et numéro quatre en Suisse derrière l’UBS, le Credit Suisse et le groupe Raiffeisen, a chuté de 26% à 432 millions de francs. Son produit brut, dont l’essentiel repose sur les affaires d’intérêts, a reculé de 15,8% par rapport à celui de janvier-juin 2009, à 1,04 milliard de francs.
En dépit de ce repli des résultats assez considérable et de “marchés potentiellement chancelants”, la BCZ se montre relativement confiante pour le 2e semestre. Elle table sur un résultat global “similaire” à celui de 2009.
Dans le détail, le résultat des opérations d’intérêts s’est contracté au 1er semestre de 8,2% par rapport à la même période de 2009, à 529 millions de francs. Les opérations de commissions et de prestations de services ont par contre évolué favorablement à 272 millions de francs, dépassant de 10,4% le résultat de janvier-juin 2009.
Les opérations de négoce ont connu un recul attendu en comparaison avec le 1er semestre “exceptionnel” enregistré en 2009. Leur résultat a plongé sur un an de 39,5% à 211 millions de francs.
La demande de capitaux des débiteur publics et privés, en particulier, qui était extrêmement importante dans la sillage de la crise financière mondiale, s’est atténuée et les activités sur les marchés des emprunts se sont réduites à un très faible niveau, note la BCZ.
Bonus rognés
La baisse des résultats a pu être quelque peu freinée par un abaissement des coûts, faisant baisser les charges d’exploitation de 7,1% à 603 millions de francs.
Les charges de personnel, avec un effectif resté quasiment stable depuis le début de l’année à 4852 personnes (équivalents plein temps), ont pu être réduites de 6,2% ou 28 millions de francs sur un an, à 418 millions. Un recul dû selon la BCZ à des “redressements plus faibles des rémunérations variables”, en l’occurrence les bonus et autres primes.

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