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La Bourse suisse termine la semaine en nette hausse grâce à Nestlé

Le SMI a été soutenu par son poids lourd Nestlé vendredi (archives). KEYSTONE/THOMAS DELLEY sda-ats

(Keystone-ATS) La Bourse suisse a fini sur une note nettement positive vendredi. Le SMI a été soutenu par son poids lourd Nestlé, qui envisage de vendre des activités aux Etats-Unis. L’action du géant bleu Swisscom a aussi été recherchée après un relèvement de recommandation.

Le SMI a terminé sur un gain de 1,25% à 8963,29 points. Sur la semaine, l’indice phare de SIX a gagné 1,3%. Le SLI a fini vendredi en hausse de 1,18% à 1417,73 points et le SPI de 1,28% à 10’215,31 points. Sur les trente valeurs vedettes, 29 ont progressé et Novartis a reculé.

A Wall Street, les indices reculaient légèrement en début de séance. Seul indicateur notable publié avant l’ouverture, les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont nettement baissé de 5,9% en mai à la surprise des analystes. “Ce sont de mauvais chiffres”, a commenté Ian Shepherdson de Pantheon Macro dans une note, estimant toutefois que la situation devrait s’améliorer au cours de l’été grâce “au rebond récent des demandes de crédits immobiliers”.

Par ailleurs, le moral des ménages (Uni Michigan) a chuté en juin, à la surprise des analystes là aussi. Il s’est établi à 94,5 points contre 97,1 points en mai alors que les analystes tablaient sur un indicateur quasi-stable.

En zone euro, l’inflation a ralenti en mai pour s’établir à 1,4%. En avril, les prix à la consommation avaient augmenté de 1,9%, s’approchant de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière considère qu’une inflation légèrement inférieure à 2,0% sur un an est un signe de bonne santé de l’économie, car il correspond selon elle à la définition de la stabilité des prix.

Nestlé en verve

En Suisse, Nestlé (+3,0%) a fait la meilleure performance du jour. Le géant alimentaire évalue la vente de ses activités de confiserie aux Etats-Unis. Ces dernières ont généré un chiffre d’affaires avoisinant 900 millions de francs en 2016.

Derrière Nestlé, on trouve Lonza et Sika (chacun +2,2%). Swisscom (2,1% à 465,90 francs) a profité d’un relèvement de recommandation à “buy” de “hold” et d’objectif de cours à 546 de 449 francs par les analystes de Jefferies. La concurrence de Salt, qui veut prochainement lancer son propre réseau fixe, paraît exagérée. L’opérateur historique bénéfice également d’un programme de réduction des coûts jugé convaincant. La filiale italienne Fastweb dispose quant à elle d’un potentiel haussier.

Roche n’a pas souffert

Roche (+0,9%) n’a pas souffert d’un abaissement d’objectif de cours par Jefferies. La concurrence risque de se durcir considérablement, notamment dans les traitements contre le cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC), a notamment relevé l’analyste.

S&P Global a relevé la recommandation pour LafargeHolcim (+1,0%) à “buy de “hold”. La prime de valorisation par rapport à la concurrence est justifiée au vu de la nouvelle position sur le marché et des synergies d’intégration après la fusion, a notamment commenté l’analyste.

Morgan Stanley a relevé l’objectif de cours de Richemont (+0,6%) et a confirmé “overweight”. Il a aussi relevé celui de Swatch (+0,3%), mais a confirmé “underweight”. Parmi les autres gagnants notables, on trouve Geberit (+2,0%). Lindt&Sprüngli, Partners Group ainsi que le bon Schindler ont pris chacun 1,9%.

Novartis seul perdant

Dans le camp des perdants, on trouve uniquement Novartis (-0,5%). L’Agence américaine des médicaments (FDA) a accepté d’examiner la demande d’homologation d’un générique du dispositif d’inhalation Advair Diskus du concurrent Glaxo qui serait produit par Sandoz, filiale de Novartis. Le médicament est utilisé pour traiter l’asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

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