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La capitale angolaise Luanda est la ville la plus chère pour les expatriés

Tokyo arrive en troisième position des villes les plus chères du monde pour les expatriés (archives). KEYSTONE/AP/EUGENE HOSHIKO sda-ats

(Keystone-ATS) La capitale angolaise Luanda a repris à Hong Kong le titre de ville la plus chère du monde pour les expatriés, selon l’étude du cabinet américain Mercer publiée mercredi. Côté suisse, Genève, Berne et Zurich font partie du top ten des cités les plus onéreuses.

Hong Kong redescend à la deuxième place. Mais elle demeure la ville asiatique “la plus chère du fait de l’indexation de sa devise sur le dollar, facteur de renchérissement de l’hébergement local”, explique Mercer.

Tokyo complète le podium. La cité grappille deux places, en raison notamment de “l’appréciation du yen” et du “dynamisme du marché du logement” japonais.

L’enquête, réalisée en mars, prend pour référence la ville de New York (9e cette année) et le dollar américain. Plus de 200 métropoles sont comparées, sur des dizaines de paramètres, comme le coût du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement.

Cette étude est particulièrement suivie par les gouvernements et les entreprises. Ces dernières prennent, en effet, en compte ce classement pour calculer les indemnités d’expatriation de leurs employés.

Plusieurs villes font un bond au classement cette année, comme Moscou (14e, +53) et Saint-Pétersbourg (36e, +116) “sous le double effet de la forte appréciation du rouble et du coût des biens et des services”.

Au Brésil, Sao Paulo (27e, +101) et Rio de Janeiro (56e, +100) subissent de plein fouet le “raffermissement du real brésilien”. Le même phénomène touche l’Australie, où Sydney (25e), Melbourne (46e) et Perth (50e) remontent d’une vingtaine de places.

Repli pour l’Europe

Les métropoles indiennes (Mumbai, New Delhi, Chennai, Bangalore et Calcutta) grimpent de dix à trente places du fait d’une “croissance économique rapide, de l’inflation (…) et de la stabilité de la devise”.

A l’inverse, la plupart des villes européennes reculent au classement, en particulier au Royaume-Uni “à cause de l’affaiblissement de la livre sterling”. Paris (62e, -8), Vienne (78e, -24) et Rome (80e, -22) suivent la même tendance.

En Suisse, Genève avance d’un rang, en 7e position. Devant la cité de Calvin, figure Zurich, qui se classe 4e, alors qu’elle était 3e en 2016. Berne atteint la 10e position, contre la 13e l’année passée.

La chute de la livre égyptienne a entraîné celle du Caire (183e, -92), qui se rapproche de la fin du classement, occupée cette année par Skopje (Macédoine), Bichkek (Kirghizistan) et Tunis.

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