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La Grande muraille verte doit relier Dakar à Djibouti

(Keystone-ATS) N’Djamena – Le premier sommet sur le projet de “Grande muraille verte”, ceinture de végétation devant relier l’ouest à l’est de l’Afrique pour lutter contre l’avancée du désert, s’est ouvert jeudi à N’Djamena. Il a lieu en présence de dirigeants de onze pays du continent.
“La grande muraille verte est un projet conçu par les Africains pour les Africains et pour les générations futures. C’est une contribution de l’Afrique à la lutte contre le réchauffement climatique”, a affirmé le président tchadien Idriss Deby Itno.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a estimé que “le désert est un cancer”. “On doit le combattre, c’est pour cela que nous sommes décidés à mener cette bataille titanesque”, a-t-il dit.
La Grande muraille verte vise à “barrer la route à la dégradation des terres et à la pauvreté dans la région sahélo-saharienne”, a expliqué le ministre tchadien de l’environnement, Hassan Terapun.
En 2007, le projet a été “entériné par l’Union africaine qui en a fait une réponse de l’Afrique au problème de la désertification”, a-t-il ajouté.
Selon ses initiateurs, la Grande muraille verte doit être une bande de verdure large de 15 km “en moyenne”, reliant Dakar à Djibouti sur un tracé de plus de 7100 km. Les onze pays africains concernés par le projet sont le Tchad, le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, le Nigeria, le Soudan, le Mali, l’Ethiopie, la Mauritanie, l’Erythrée et Djibouti.

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