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La justice américaine classe l'affaire DSK en quinze minutes

Ce contenu a été publié le 23 août 2011 - 21:32
(Keystone-ATS)

La procédure pénale pour agression sexuelle visant Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis s'est conclue mardi par l'abandon des poursuites et le refus de désigner un procureur spécial. L'affaire a été réglée en quinze minutes par un juge de Manhattan, après trois mois d'une incroyable saga judiciaire.

Le juge Michael Obus a suivi la requête d'abandonner les poursuites, présentée par le procureur de l'Etat de New York, Cyrus Vance. Celui-ci estimait que l'accusatrice de DSK, une femme de chambre d'origine guinéenne, ne disposait pas d'une crédibilité suffisante pour convaincre les 12 membres du jury qui auraient été appelés à juger des faits.

Le magistrat de la Cour suprême de l'Etat de New York a rendu sa décision après une ultime audience à laquelle l'ex-patron du FMI s'est présenté accompagné par sa femme, Anne Sinclair.

Le magistrat a par ailleurs refusé la demande d'un avocat de l'accusation de désigner un procureur spécial, nomination qui aurait permis de prolonger la procédure pénale.

Cette décision tient en grande partie aux incohérences qui ont émaillé les déclarations de la plaignante, Nafissatou Diallo, femme de chambre au Sofitel de Manhattan, qui affirmait que Dominique Strauss-Kahn l'avait agressée sexuellement dans sa suite.

De plus, les examens pratiqués par les services de la médecine légale n'ont pas permis d'établir avec certitude que le rapport sexuel entre la femme de chambre et l'ancien ministre socialiste des Finances n'avait pas été consenti.

DSK a vécu cette affaire comme un "cauchemar"

Arrêté le 14 mai à l'aéroport JFK de New York, l'ancien directeur général du FMI devra toutefois attendre que soit jugé un appel en référé pour pouvoir rentrer en France. Il avait été un temps assigné à résidence à Manhattan après quelques jours passés au pénitencier de Rikers Island.

Dominique Strauss-Kahn a reconnu avoir vécu cette affaire comme un "cauchemar" pour lui et sa famille et a dit être impatient de rentrer chez lui et de reprendre une "vie normale". Il a dit qu'il s'exprimerait "plus longuement" une fois de retour en France.

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