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La République tchèque gagne malgré… Cech

(Keystone-ATS) Football – Malgré une bourde terrible de Petr Cech, la République tchèque reste en course pour une place en quart de finale. Elle s’est imposée 2-1 (2-0) devant la Grèce à Wroclaw.
Battus 4-1 par la Russie lors du premier match, les Tchèques sont désormais maîtres de leur destin. Une victoire contre la Pologne samedi sera synonyme de qualification. Pour l’obtenir, le sélectionneur Michal Bilek devra trouver les mots pour relancer son gardien. Déjà hésitant contre les Russes, le héros de Chelsea a laissé échapper de manière presque incompréhensible de Samaras pour permettre à Gekas de réduire le score à la 53e minute. L’Euro ne lui réussit vraiment pas. Personne n’a oublié sa tragique erreur il y a quatre ans à Genève contre la Turquie qui avait coûté à son équipe son accession en quart de finale.
Avant de s’embarquer dans une fin de match bien crispante, les Tchèques avaient eu le bonheur de marquer à deux reprises avant les… six minutes de jeu. A la 3e, Jiracek, lancé par Hübschmann, battait Chalkias. Le gardien grec était ensuite bien coupable sur le 2-0 en ne stoppant pas un centre du latéral Gebre Selassie pour laisser Pilar marquer du… genou gauche. La réussite de deux joueurs qui porteront la saison prochaine les couleurs de Wolfsburg doit beaucoup aux largesses d’une défense remaniée. En raison de la blessure d’Avram Papadopoulos et de la suspension de Sokratis, le sélectionneur Fernando Santos a dû demander à Ktasouranis de reculer pour épauler Kyriakos Papadopoulos. Les deux hommes n’ont pas eu vraiment le temps de parfaire leur entente avec cette entame de match catastrophique !
Cette défaite, qui survient après le partage des points contre la Pologne (1-1), place bien sûr les Grecs dans une situation pratiquement désespérée. Les Champions d’Europe 2004 n’ont plus qu’une infime chance d’éviter les affres de l’élimination au premier tour, une infortune qu’ils ont connus tant à l’Euro 2008 qu’à la Coupe du monde 2010. A Wroclaw comme quatre jours plus tôt à Varsovie, les Grecs ont toutefois eu un immense mérite: ne rien lâcher alors que le scénario de la rencontre ne leur pouvait pas être plus défavorable.

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