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La rente AI permet aux plus pauvres de mieux s’en mieux sortir

(Keystone-ATS) La rente AI permet aux plus pauvres de mieux s’en sortir. Les femmes élevant seules des enfants en profitent notamment, selon une étude publiée mardi par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

La comparaison des revenus avant et après l’octroi d’une rente de l’assurance invalidité (AI) montre que de nombreux ménages peuvent être tirés d’une situation économique difficile. Chez les femmes élevant seules leurs enfants, la proportion de personnes à très faible revenu avant de recourir à l’AI atteint 41,6%.

Moins pauvre

Avec l’obtention de prestations, cette part diminue de moitié (20,8%). Elle est même inférieure à celle observée chez les femmes élevant seules leurs enfants et qui ne sont pas concernées par l’AI (29,7%).

Selon les auteurs de l’étude, les rentes pourraient toutefois, pour certains ménages, n’être qu’un substitut d’autres prestations. Faute de données, sur l’aide sociale notamment, aucune conclusion définitive ne peut être tirée sur ce point.

La recherche, menée sur la base des données fiscales de 97’300 personnes de neuf cantons (AG,BL,BS,NE,NW,SG,TI,VS,ZH), relève aussi que la situation financière des rentiers AI s’améliore s’ils disposent en outre d’un revenu issu d’une activité professionnelle.

Futurs rentiers précaires

D’une manière générale, la situation économique des ménages de rentiers reste néanmoins moins bonne que celle des autres ménages. Ils sont 15,4% dans la première catégorie à ne disposer que d’un très faible revenu (29’000 francs pour une personne seule, 57’000 francs pour un couple avec deux enfants) contre 10,5% dans la catégorie sans AI.

A noter que le revenu médian de futurs rentiers est, déjà avant l’invalidité, plus bas que celui du reste de la population active.

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