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Lausanne: une lanterne rouge tranquille

(Keystone-ATS) Football – Loin de l’agitation des médias romands, focalisés sur les affaires liées à Xamax et Sion, le Lausanne-Sport a de la peine à lancer sa saison.
Promu surprise aux moyens très faibles pour ce niveau, le LS s’attendait à vivre des moments difficiles. “On y était préparés, glisse le président Jean-François Collet. On le vit sans doute mieux que Zurich, qui voulait jouer le haut du tableau, ou les Grasshoppers, qui pensaient s’en sortir facilement cette saison.” Le stoppeur Guillaume Katz est du même avis: “nous avons toujours la pression du résultat, mais peut-être un peu moins que les clubs zurichois. Nous, nous nous attendions à batailler en fin de classement.”
Chaque jour apporte son lot de révélations concernant Bulat Chagaev, et le FC Sion ne connaît pas le verdict définitif après avoir aligné ses six recrues estivales. Une “chance” pour le LS, qui pourrait ainsi grappiller quelques rangs ou quelques points selon les décisions des autorités footballistiques. “On veut se sauver sans ça, assure Collet. On ne doit en aucun cas miser sur une faillite de Xamax par exemple, mais c’est vrai que c’est un élément à prendre en compte pour l’équipe. Cela montre qu’on ne doit rien lâcher.”
Ce qui est certain pour le président vaudois, c’est que son club ne risque pas de faire la culbute pour des raisons pécuniaires. Même si le club de la capitale olympique devait n’accueillir que 3500 spectateurs de moyenne d’ici à la fin de l’exercice, comme ce fut le cas contre Thoune (1-0) par exemple à la fin du mois d’octobre. “S’il y a bien un domaine dans notre club qui ne pose pas de soucis actuellement, c’est le volet financier”, rigole le chef de Grand Chelem Management.
En attendant, le futur immédiat, c’est le FC Zurich, une équipe que le LS avait battue en ouverture de Championnat. Il faudra y gommer ces erreurs individuelles qui ont ruiné les efforts de la troupe de Martin Rueda face aux Young Boys (4-1) ou contre Bâle (2-3). “Contre les grandes équipes, ces fautes coûtent cher, convient Katz. Cela pardonnait l’année passée en Challenge League, mais plus maintenant. Bâle a aussi fait des erreurs contre nous, mais les grandes équipes en font moins.”

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