Le bénéfice net de Lombard Odier recule après six mois
(Keystone-ATS) Lombard Odier a dû faire face à un recul de 13% de son bénéfice net consolidé au premier semestre, à 61 millions de francs. Les actifs sous gestion de la banque genevoise ont légèrement faibli à 156 milliards.
Marqués par des conditions difficiles de marché, les revenus opérationnels ont décroché de 7% par rapport à la même période en 2015, a indiqué mercredi la banque. Ils s’établissent à 509 millions, victimes du volume réduit dans le négoce de titres et les opérations sur devises.
En dehors des variations des commissions de performance, ils ne baissent que de 1%. Le rapport entre les charges, en diminution, et les produits d’exploitation atteint 83%, en hausse de 3%. Une augmentation qui reflète la poursuite des investissements dans le conseil à la clientèle privée, l’amélioration des solutions pour la gestion d’actifs ou encore dans les outils technologiques.
Les actifs totaux se sont eux aussi contractés, à 223 milliards de francs. Ce recul est attribué aux mouvements du dollar et de la livre sterling par rapport au franc. Il a été compensé largement par les contributions positives des apports nets et de la performance des marchés.
Capitalisation en hausse
Ces actifs se divisent en 112 milliards de francs venant de la clientèle privée, 63 milliards des services technologiques et bancaires, et 48 milliards de la gestion d’actifs.
Face au contexte difficile, l’associé-gérant senior Patrick Odier qualifie les chiffres de “solides”. Le groupe reste sur sa volonté de s’élargir à l’étranger et de se diversifier. Le bilan affiche 19 milliards de francs et Lombard Odier reste l’un des groupes les mieux capitalisés avec un ratio en hausse à 27,8% selon Bâle III, largement au-dessus des 12% demandés.
Le groupe Lombard Odier emploie environ 2250 personnes. Outre son siège social à Genève, il dispose de plus de 25 bureaux, notamment à Londres, Paris, Zurich, Moscou, Dubaï, Hong Kong, Singapour et Tokyo.
