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Le cuisinier de l’année 2016 se nomme Nenad Mlinarevic

(Keystone-ATS) Le Cuisinier de l’année 2016 se nomme Nenad Mlinarevic. Le guide GaultMillau Suisse a décerné cette distinction au chef du Park Hotel Vitznau (LU), gratifié de 18 points. Personne n’apprête les produits régionaux avec plus de raffinement et d’harmonie, selon le jury.

Nenad Mlinarevic a ancré son style et franchi le cap qui sépare le talent de la reconnaissance. “Son concept est éblouissant”, écrit lundi GaultMillau Suisse.

Aux fourneaux d’un domaine hôtelier de luxe, il ne jongle cependant ni avec le caviar ni avec le homard. Non, il leur préfère les herbettes cueillies sur les pentes du Rigi et les produits de proximité. Les légumes, en particulier, le passionnent.

D’autres prix ont été attribués par le guide gastronomique de référence. Le Promu de l’année en Suisse romande s’appelle Michel Roth, du restaurant Bayview à l’Hôtel Président Wilson à Genève, qui remporte 18 points. Déjà détenteur du titre de Meilleur ouvrier de France et ancien chef du Ritz à Paris pendant onze ans, Michel Roth propose une cuisine classique et rigoureuse.

La Suisse francophone peut se réjouir d’une nouvelle toque de talent en la personne d’Alain Montigny du Chalet Royalp à Villars-sur-Ollon (VD). La Découverte de l’année en Suisse romande, lui aussi Meilleur ouvrier de France, décroche 15 points. Son secret: interpréter des plats classiques de façon très personnelle avec un modernisme “épatant”.

Les juges tressent des lauriers à d’autres cordons-bleus. C’est le cas d’Edgar Bovier, le “joyeux” patron du Lausanne Palace, de Pierre-André Ayer, qui orchestre Le Pérolles dans le “paradis des gourmets” qu’est Fribourg, de Claude Frôté du Bocca à Saint-Blaise (NE), de Georges Wenger au Noirmont (JU) et de son engagement “extraordinaire” pour la gastronomie du canton, ou encore de Mirto Marchesi au Chalet d’Adrien à Verbier (VS).

Six chefs à 19 points

La bible des amateurs de bonne chère rappelle encore que six chefs défendent leurs 19 points avec brio, soit Benoît Violier (Crissier, VD), Bernard Ravet (Vufflens-le-Château, VD), Philippe Chevrier (Satigny, GE), Didier de Courten (Sierre, VS), Andreas Caminada (Fürstenau, GR) et Peter Knogl (Bâle).

Le septième, André Jaeger, a pris sa retraite et reçoit la Toque d’honneur. Il y a aussi eu des jours sombres en 2015: deux chefs autrefois notés 19/20 “nous ont quittés”. Il s’agit de Roland Pierroz (Verbier) et de Philippe Rochat (Crissier).

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