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Le GIEC, le groupe de l’ONU sur le climat, accepte des réformes

(Keystone-ATS) Singapour – Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a accepté jeudi de se réformer à la suite d’erreurs dans un rapport, en 2007. Son président Rajendra Pachauri a toutefois exclu de démissionner.
Le GIEC, qui est une instance des Nations unies, a annoncé après s’être réuni du 11 au 14 octobre à Busan, en Corée du Sud, qu’il renforcerait les contrôles et instaurerait une cellule chargée d’arrêter d’ici à la mi-2011 des réformes plus étendues, avec notamment un remaniement de la gestion du groupe.
“Le changement et les améliorations sont vitaux pour le GIEC”, a déclaré son président, Rajendra Pachauri, lors d’une téléconférence de presse.
Le GIEC était soumis à des pressions en faveur de réformes à la suite d’erreurs figurant dans un rapport de 2007 qui projetait entre autres que les glaciers de l’Himalaya pourraient tous avoir fondu d’ici 2035, plusieurs siècles avant qu’un tel scénario catastrophe risque d’intervenir.
Le Conseil Inter-Académique, un groupe d’experts d’académies des sciences, a prôné le 30 août une réforme fondamentale de la gestion du GIEC, estimant notamment que ses principaux dirigeants ne devraient effectuer qu’un seul mandat.
Pachauri resteRajendra Pachauri, un scientifique indien élu en 2002 et qui en est à son deuxième mandat de six ans, a déclaré que cette recommandation ne s’appliquait qu’aux futurs dirigeants du GIEC, lorsqu’il partira, en 2014.
“J’ai bien l’intention de rester jusqu’à ce que j’aie accompli la mission que j’ai acceptée”, a-t-il dit en évoquant le prochain grand rapport du GIEC sur le changement climatique, en 2014.

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