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Le nombre de cas d’encéphalite à tiques est à la baisse

Après un pic durant le mois de juin, le nombre de piqûres de tiques en Suisse est à la baisse (archives). KEYSTONE/EPA DPA/STEPHAN JANSEN sda-ats

(Keystone-ATS) Les cas de méningo-encéphalite verno-estivale (FSME) et de borréliose, deux maladies transmises par les tiques, continuent à diminuer après un pic en juin. Le nombre de visites médicales consécutives à une piqûre de cet acarien est toutefois très élevé cette année.

Entre le début de l’année et fin juillet, on dénombre quelque 28’600 consultations médicales pour une piqûre de tique et environ 10’800 cas de borréliose aiguë. En comparaison pluriannuelle, ces valeurs sont “très élevées”, écrit l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans la dernière édition de son Bulletin, publiée lundi.

Ces deux statistiques sont répertoriées via le système de déclaration Sentinella, dans lequel un réseau de médecins de premier recours effectue des déclarations hebdomadaires sur une base volontaire.

Les cas de méningo-encéphalite verno-estivale (FSME) ou encéphalite à tiques doivent, eux, être obligatoirement déclarés. On dispose ainsi du nombre exact de cas, précise l’OFSP. Jusqu’à fin juillet, 262 cas ont été recensés, dont 70 durant le mois de juillet. Depuis 2000 (2018 incluse), entre 39 et 262 cas ont été déclarés de janvier à juillet, note l’OFSP. Le record de l’an passé (257 cas) est d’ores et déjà dépassé.

Vaccination recommandée

Il existe un vaccin pour cette maladie. L’OFSP le recommande aux groupes à risque. Parmi ceux-ci figurent les personnes habitant ou séjournant dans les régions connues pour abriter des tiques infectées par le virus de la FSME, notamment celles qui se rendent souvent en forêt.

Le site Internet “piqure-de-tique.ch”, permet de vérifier, en saisissant son code postal, si on se trouve dans une zone à risque. C’est entre mars et novembre que les tiques sont les plus actives.

Pour la borréliose, aussi appelée maladie de Lyme, il n’existe en revanche pas de vaccin. Pour s’en protéger, il convient alors d’appliquer les conseils de prévention “classiques”, à savoir éviter les endroits à risques, appliquer un répulsif sur la peau et les vêtements et porter des vêtements couvrants, de préférence de couleur claire. Il est ainsi plus facile de repérer les tiques.

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