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Le nombre de sangliers doit continuer à être régulé

Les sangliers doivent utiliser les ressources des forêts pour se nourrir, et non celles de l'agriculture (archives). KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT sda-ats

(Keystone-ATS) L’autorisation de tirer des sangliers est prolongée de deux ans dans le canton de Genève. Le Conseil d’Etat a pris cette décision mercredi afin de maintenir leur nombre à un niveau supportable et ainsi réduire le risque de dégâts aux cultures.

“Ces tirs seront autorisés en cas de dommages aux cultures et effectués exclusivement par les gardes de l’environnement de la direction générale de l’agriculture et la nature”, indique le communiqué du Conseil d’Etat.

Comme l’explique à l’ats Alain Rauss, chef du secteur des gardes de l’environnement, il n’y a pas d’objectif quantitatif. “On essaie de maintenir une population d’environ 180-200 animaux”. Le but est que les sangliers puissent se nourrir dans les forêts, et non dans les cultures.

Chiffres stables

Le nombre de suidés tirés est très stable depuis cinq ans, selon M. Rauss. En 2017, 224 animaux ont été tués, 168 en 2016, 181 en 2015, 175 en 2014 et 198 en 2013.

Le coût des dégâts aux cultures est fortement corrélé au nombre de sangliers tirés. Ceux-ci ont provoqué des dommages pour 25’000 francs l’an dernier, 42’000 francs en 2016 et 16’000 francs en 2015.

La chasse est interdite à Genève depuis 1974. Submergé par des sangliers dans les années 2000, le canton a alors autorisé des tirs plus importants. Alors que la population de sangliers peut plus que doubler en une année, cette mesure a permis de la réguler.

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