Les bourses concluent une semaine de panique en forte hausse
Les bourses européennes ont clos une semaine de panique sur un fort rebond vendredi, pour le deuxième jour de suite. Elles ont notamment été tirées par les valeurs bancaires. Sur le marché des devises, le franc s'est nettement déprécié face à l'euro et au dollar.
Après avoir encore une fois joué du yo-yo dans la matinée, Paris a fini sur une forte hausse de 4,02%, Francfort de 3,45%, Londres de 3,04%, Madrid de 4,82% et Milan de 4%. De son côté, l'indice SMI de la Bourse suisse s'est encore envolé de 4,37%, après avoir déjà repris 5,02% la veille. Le Dow Jones a pour sa part pris 0,97% à Wall Street.
L'euro à 1,10 franc
L'euro est par ailleurs repassé vendredi matin au-dessus de 1,10 franc, un plancher qu'il avait la première fois percé au début août. Vers 18h15, il se négociait à 1,0976 franc, après avoir connu un plus haut de 1,1048. Le dollar a aussi repris quelques couleurs, à 77,10 centimes.
La devise européenne était tombé mardi à 1,007, son plus bas historique. Le billet vert avait aussi touché un plus bas à 70,69 centimes. Les interventions de la Banque nationale suisse, mais surtout la volonté affichée par les dirigeants européens de renforcer les mesures pour juguler la crise de la dette, semblent amener quelque répit dans l'appréciation du franc, valeur refuge.
Valeurs bancaires
Les valeurs bancaires, très attaquées sur les marchés ces derniers jours, ont largement profité des mesures d'interdiction vendredi de ventes à découvert - d'ailleurs prohibées en Suisse - sur plusieurs marchés européens pour rebondir.
Dans l'après-midi, les bourses ont aussi été confortées par l'ouverture en hausse de Wall Street, grâce à la publication d'un indicateur rassurant. Les ventes de détail aux Etats-Unis ont en effet affiché une nette hausse de 0,5% en juillet, après 0,3% en juin.
Cela soutient l'idée qu'il y aura au moins un rebond de la croissance américaine au troisième trimestre et que la récession devrait probablement être évitée.