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Les civilistes ne doivent pas tous porter un signe distinctif

L'uniforme doit rester l'apanage des soldats. Le Conseil fédéral ne veut pas le rendre obligatoire pour les civilistes (archives). KEYSTONE/DOMINIC STEINMANN sda-ats

(Keystone-ATS) Les civilistes peuvent porter un signe distinctif s’ils le veulent. Pas question d’en faire une obligation, selon le Conseil fédéral. Le gouvernement s’oppose notamment au port d’un uniforme pour les personnes accomplissant un service civil.

L’idée émane de la commission de la politique de sécurité du National. Dans une motion, elle demande que le public puisse identifier clairement les civilistes. Elle note que les militaires, ainsi que les personnes incorporées dans la protection civile, portent, eux, un uniforme.

Contrairement à l’armée, le service civil n’est pas une troupe et n’est pas organisé en armes, en services auxiliaires et en formations. Les civilistes accomplissent très souvent leur service de manière individuelle dans des domaines très variés (ferme, hôpital).

Le port de l’uniforme ne s’accorderait pas avec cette diversité, souligne le gouvernement dans sa réponse publiée jeudi. Autre problème, les différents établissements d’affectation ont déjà leurs propres règles en matière d’habillement pour des raisons d’hygiène, d’appartenance à une entreprise ou de sécurité.

Quant à rendre obligatoire le port d’un signe distinctif (badges, brassards, vêtements), cela pourrait coûter cher. La facture, uniquement pour les volontaires, s’est élevée à environ 520’000 francs en 2016. Il faudrait compter 1,8 million par an si on distribue un kit à tous les nouveaux incorporés. Et davantage s’il faut aussi équiper les civilistes déjà admis.

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