Les collaborateurs de Charles Vögele exigent un plan social clair
(Keystone-ATS) Une quarantaine d’employés de Charles Vögele ont mené mercredi une action de protestation au siège de la chaîne de confection schwytzoise. Ils exigent un plan social clair pour les collaborateurs licenciés des centres de logistique.
Les protestataires, soutenus par Unia, ont remis à la direction un texte exigeant des prestations clairement définies et obligatoires en faveur des employés licenciés, indique le syndicat dans un communiqué. Les collaborateurs affectés attendent une discussion avec les dirigeants du groupe vendu à l’italien OVS.
Le plan social doit comporter des points de référence clairs concernant un soutien financier pour la recherche d’un emploi, souligne Unia. Le syndicat demande aussi la mise en place d’un fonds paritaire pour les cas difficiles, ainsi que des indemnités de départ équitables et des prestations claires pour les collaborateurs âgés.
La vente de Charles Vögele a coûté début 2016 d’abord 50 emplois, la moitié par licenciements. Deux vagues de licenciement collectifs ont suivi en janvier dernier, puis en mai. Environ 160 postes sur les 165 au sein du département logistique du siège de Pfäffikon (SZ) et à Freienbach (SZ) sont touchés.
Mutation
Pour mémoire, avec la reprise, Charles Vögele subit une mutation, et passe d’un détaillant à structure verticale à une organisation de ventes pour son nouveau propriétaire. Les livraisons doivent être transférées de l’Asie vers Pontenure, en Italie, où elles seront enregistrées puis ensuite distribuées vers la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche.
En Suisse, il est prévu d’externaliser la logistique à la firme XPO, qui l’assume déjà pour le compte d’OVS. Avec les mesures planifiées, une grande partie des emplois actuels dans la logistique deviennent superflus, selon la direction.
