Les combats entre Irakiens et Kurdes ont fait plus de 30 morts
(Keystone-ATS) Les affrontements limités entre les forces irakiennes et les combattants kurdes dans le nord de l’Irak ont fait une trentaine de morts en une semaine, selon des chiffres des protagonistes. Les pertes se comptent essentiellement dans les rangs des peshmergas.
Les forces irakiennes ont fini de s’emparer vendredi de toutes les zones que se disputaient Bagdad et Erbil dans le nord du pays, en réaction au référendum sur l’indépendance que les Kurdes d’Irak avaient organisé fin septembre à l’initiative de leur président Massoud Barzani. Elles ont repoussé les combattants kurdes dans les frontières de leur région autonome.
D’après un communiqué du commandement conjoint des opérations (JOC), qui regroupe l’ensemble des forces irakiennes, “deux membres des forces fédérales ont été tués” à Altun Kupri, dans le nord de la province de Kirkouk.
Missiles allemands
Cette zone agricole était “devenue une base terroriste” du parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK) et de sa branche iranienne (PJAK), considérés comme “terroristes” par la Turquie et ses alliés occidentaux, d’après le JOC. Les forces fédérales y ont essuyé des “tirs de missiles antichars Milan fournis par le gouvernement allemand” aux Kurdes.
Le porte-parole du Hachd al-Chaabi, des unités paramilitaires dominées par des milices chiites soutenues par l’Iran et formées pour contrer l’Etat islamique (EI), a par ailleurs indiqué que ses forces avaient perdu trois hommes.
“Il y a eu deux martyrs au barrage de Mossoul et un troisième lors de la reprise des installations pétrolières dans la province de Kirkouk”, a-t-il détaillé.
Côté kurde, le commandant du front sud de Kirkouk avait indiqué vendredi que 26 combattants avaient été tués et 67 blessés en une semaine.
