Le projet de police unique de l'Arc jurassien sera soumis d'ici cet été aux parlements jurassien et neuchâtelois. Selon des experts, le rapprochement des deux polices est réalisable et faisable pour les deux cantons. Il s'agirait de la première police intercantonale.

Le projet d'une police de l'Arc jurassien (PAJ) amènerait davantage de synergies, moins de doublons, une utilisation plus rationnelle des moyens, de meilleures prestations, ainsi qu'un renforcement de la police de proximité, selon les experts. Fort de ce constat, les gouvernements ont donné leur accord à ce projet unique en Suisse.

Retour sur le terrain

Une police de l'Arc jurassien permettrait également de redéployer dans cinq à dix ans une trentaine de policiers vers le travail de terrain. Les experts démontrent la faisabilité et l'opportunité organisationnelle et juridique de cette union, ont relevé les cantons du Jura et de Neuchâtel mercredi.

Les deux gouvernements vont poursuivre les études de ce projet. Ils veulent le faire entrer dans une phase plus institutionnelle afin de répondre aux nombreuses questions encore ouvertes dont celles relatives à la gouvernance et au commandement de la police.

Déjà un rapprochement

D'autres volets, comme ceux relatifs aux ressources humaines, à la prévoyance professionnelle ou à la comptabilité analytique devront être traités dans une deuxième et nouvelle phase de développement du projet. La police jurassienne comptait l'année dernière 133 collaborateurs. Celle de Neuchâtel 480.

Les deux corps ont déjà amorcé un rapprochement: même formation à Colombier (NE), même service informatique et même moyens de transmission.