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Ligue des champions: Bâle s’affaisse à domicile

(Keystone-ATS) La première balle de qualification n’a de loin pas été la bonne.

Le FC Bâle, battu chez lui 2-1 par le CSKA Moscou lors de la 4e journée de la Ligue des champions, va devoir arracher son billet pour les 8es de finale de la Ligue des champions contre Manchester United (22 novembre) et le Benfica (5 décembre).

Seule bonne nouvelle de la soirée pour le FCB, ce score lui permet de rester devant le CSKA au classement grâce à la confrontation directe (il s’était imposé 2-0 en Russie voici deux semaines). Intouchable leader de ce groupe A, Manchester United a enchaîné une quatrième victoire, 2-0 face au Benfica d’un Haris Seferovic toujours vissé sur le banc des remplaçants (entré à la 74e), mais n’a pas encore officialisé son statut de huitième de finaliste.

Difficile de prédire l’effondrement du collectif de Raphaël Wicky après 35 premières minutes de bonne facture, dans la droite lignée du match aller à Moscou. Les Rhénans avaient fait preuve d’une remarquable autorité. Une autorité d’habitué au plus haut niveau ce qui, à la lecture du contigent de Raphaël Wicky et compte tenu du début de saison, est plutôt surprenant. Ils avaient ouvert le score à la 32e par Luca Zuffi, premier sur le rebond accordé par le portier Igor Akinfeev qui était sorti devant Mohamed Elyounoussi.

Mais il faut croire qu’après le 5-0 infligé à Benfica et le succès tout en maîtrise à Moscou, le conte de fées devait prendre fin. Le FCB a peu à peu perdu le fil, tandis que le CSKA, lui, reprenait corps. Les dix dernières minutes de la première période étaient bel et bien la promesse d’une souffrance à venir.

Les Moscovites ont totalement changé de visage après la pause, avec l’entrée de leur âme offensive Alan Dzagoev, de retour de blessure après un mois d’absence mais toujours aussi malin dans ses déplacements et fin balle au pied.

Comme une évidence, c’est le stratège russe qui a ramené les siens à la vie en égalisant à la 65e, avec tout le sang froid d’un attaquant de grand talent. Plutôt que de refaire surface, Bâle a continué de couler. Jusqu’à se noyer, à la 79e, sur un but de Pontus Wernbloom qui, comme Dzagoev, a bénéficié d’une erreur défensive adverse pour tromper Tomas Vaclik.

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